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Un homme d’affaires fortuné prétend avoir été “trompé” par des criminels de l’équipe du Petit Bar

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A Courchevel (Savoie) en février 2021.

La Corse est une île qui peut faire perdre la tête aux esprits les plus aguerris. C’est l’une des leçons d’un vaste dossier de blanchiment visant la mafia insulaire, portant sur 48 millions d’euros d’investissements douteux. Après avoir tenté, dans un premier temps, de masquer la vraie nature de mouvements financiers suspects l’impliquant dans cette enquête hors norme, le très fortuné homme d’affaires Jean-Pierre Valentini a décidé de donner sa version de l’histoire. Il affirme désormais au magistrat instructeur avoir été “berné” par des voyous et leurs complices en col blanc. “On m’a menti”, dit-il, citant deux opérations immobilières à Courchevel (Savoie) qui lui valent plusieurs mises en examen, dont celles de “blanchiment de trafic de stupéfiants” et d’ “association de malfaiteurs”.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Affaire du Petit Bar en Corse : Jean-Pierre Valentini mis en examen pour blanchiment

Confronté, fin février, à ses deux anciens associés dans cette opération, le promoteur immobilier et pilier de l’économie corse Antony Perrino, présenté par la justice comme proche de la bande criminelle du Petit Bar, à Ajaccio, et le restaurateur et homme d’affaires François-Xavier Susini, implanté à Courchevel, M. Valentini a maintenu son nouveau récit, celui d’un piège tendu par des gens habiles. Selon lui, sous couvert d’un “coup de foudre amical” avec Antony Perrino, en 2017, ce dernier l’aurait, ensuite, “mis dans les pattes” de Mickaël Ettori, figure du Petit Bar, condamné pour trafic international de stupéfiants, extorsion et mis en cause dans des affaires d’homicides.

Pourtant, le parcours de M. Valentini, âgé de 59 ans, ne laisse rien voir d’une quelconque naïveté. Cet ancien trader de la société pétrolière française Elf Aquitaine était, jusqu’en 2010, le responsable pour l’Afrique du groupe Trafigura, un courtier international en matières premières, dont le pétrole. Après un passage à Genève, il part vivre en Afrique du Sud jusqu’en 2016, date à laquelle il démissionne. Ce jeune retraité, qui fut actionnaire et salarié de Trafigura, bénéficie d’un train de vie le situant parmi les principales fortunes européennes. L’actif net de son patrimoine varie, selon la fluctuation des marchés, entre 100 et 300 millions d’euros par an.

Depuis, il cherche à investir dans de bonnes affaires et mène des missions de consultant dans le pétrole. L’ex-trader garde le goût du risque. Il a ainsi pris des parts dans une mine de bauxite, en Guinée, qui lui rapporte entre 500 000 et 700 000 euros par an. Ses revenus annuels peuvent grimper jusqu’à cinq millions d’euros et il estime ses dépenses mensuelles entre 50 000 et 70 000 euros. De quoi financer sa collection d’art d’une valeur de plusieurs millions d’euros, surtout des tableaux et des sculptures, de montres de luxe, d’un montant de vingt à trente millions d’euros, et de voitures, essentiellement des Porsche et des Ferrari, dont quelques véhicules de collection. Désormais résident à Dubaï, il assure faire lui-même sa comptabilité et gère des comptes bancaires dans le monde entier.

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