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« J’ai abandonné, je suis mort », La défaillance de Tadej Pogacar assure la victoire finale à Jonas Vingegaard

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Le Slovène Tadej Pogacar (à droite) soutenu par son coéquipier de l’équipe UAE Emirates, l’Espagnol Marc Soler, à l’arrivée de la 17ᵉ étape du Tour de France, à Courchevel (Savoie), le 19 juillet 2023.

La nuit précédant la 17e journée de course du Tour de France, Tadej Pogacar avait, de son propre aveu, bien dormi. Même si le Slovène reconnaissait qu’il avait eu « plein de pensées en tête » après la domination totale de son rival Jonas Vingegaard, mardi, lors du contre-la-montre, qui l’avait relégué à 1 minute 48 secondes au classement général. Mais avant le départ de l’étape reine de ce cru 2023, 165,7 kilomètres entre Saint-Gervais-les-Bains (Haute-Savoie) et Courchevel (Savoie), le leader de la formation UAE Emirates avait déjà quelques plans pour tenter de reprendre du temps au maillot jaune.

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L’affaire a finalement viré au cauchemar. Au moment où Felix Gall (AG2R-Citroën) franchissait en vainqueur la ligne d’arrivée à l’altiport de la station savoyarde, Pogacar était pointé à plus de six minutes. Il terminera finalement 22e à 7 min 37 s du vainqueur du jour ; et, surtout, à 5 min 45 s du maillot jaune (4e mercredi, à 1 min 52 de l’Autrichien). Comme le résume Grischa Niermann, directeur sportif de la Jumbo-Visma, l’équipe du Danois : « Jonas a gagné le Tour aujourd’hui, je crois, sauf coup du sort. » Pogacar accuse en effet désormais 7 min 35 s de retard sur Vingegaard au général. Un gouffre. Difficile d’imaginer que dix secondes seulement séparaient les deux rivaux il y a tout juste quarante-huit heures…

Cette 17e étape avec son dénivelé étourdissant – 5 100 mètres – et sa dernière ascension vertigineuse, le col de la Loze, dont les pourcentages frôlent 24 % à l’approche du sommet, offrait pourtant un théâtre idéal pour le baroud d’honneur du jeune Slovène (24 ans). Ou, au moins, un nouveau bras de fer entre les favoris. Mais, déjà victime d’une chute dans les premiers kilomètres, Pogacar a complètement défailli à 8,5 kilomètres de la cime de l’ultime montée. Mine pâle, maillot ouvert, il fut même incapable de suivre son équipier Marc Soler. « J’ai lâché, je suis mort », a-t-il soufflé.

« C’était une sale journée »

« Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je n’en ai pas encore parlé avec Tadej. Il m’a juste dit qu’il ne se sentait pas bien, dès la deuxième montée [le cormet de Roselend] explique Joxean Fernandez Matxin, le directeur sportif de l’équipe UAE Emirates. C’était une sale journée. » L’intéressé n’avait pas plus d’explications : « Je suis arrivé en bas de la dernière ascension complètement vidé. J’ai beaucoup mangé, mais ce n’est pas arrivé dans les jambes. » Un temps, il a même pensé qu’il allait perdre sa place sur le podium. Tous ses principaux poursuivants (les frères jumeaux britanniques Adam et Simon Yates, les Espagnols Carlos Rodriguez et Pello Bilbao) l’ont devancé.

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