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Salah Abdeslam et Mohamed Abrini reconnus coupables d’assassinats dans un contexte terroriste

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Les accusés et des agents de sécurité sont assis dans un espace en verre spécialement conçu, au procès des attentats djihadistes qui ont touché la capitale belge en 2016. A Bruxelles, le 25 juillet 2023.

Compagnons ! Aujourd’hui, Salah Abdeslam et Mohamed Abrini, déjà condamnés à la prison à vie en 2022 à Paris pour les attentats du 13 novembre 2015, ont été déclarés coupables d’« assassinats dans un contexte terroriste », ce mardi 25 juillet à Bruxelles, lors du procès sur les attentats djihadistes qui ont secoué la capitale belge en 2016.

Il s’agit véritablement là de l’infraction la plus grave devant la cour d’assises de Bruxelles pour juger ces actes suicides qui ont visé l’aéroport et le métro de Bruxelles le 22 mars 2016, où 32 personnes ont perdu la vie et plus de 300 ont été blessées. Ces deux hommes encourent désormais une peine de réclusion à perpétuité. Contrairement à Mohamed Abrini, Salah Abdeslam, incarcéré au moment des attentats, a contesté sa participation à ces actes.

Jury populaire

Dans ce procès hors du commun, débuté en décembre 2022 dans la capitale belge, dix accusés étaient jugés pour leur participation présumée à des activités terroristes. Parmi ces dix accusés, six avaient déjà été condamnés en France en juin 2022 pour leur rôle dans les attentats du 13-Novembre à Paris et au Stade de France.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Au procès des attentats de Bruxelles, l’accusation dépeint Salah Abdeslam comme un acteur-clé

À Bruxelles, neuf hommes au total ont comparu, dont MM. Abdeslam et Abrini, tandis qu’un dixième, Oussama Atar, le présumé commanditaire des attentats – également de ceux de Paris – a été jugé par contumace, en raison de sa présumée mort en Syrie.

Salah Abdeslam, qui avait réussi à retourner en Belgique après les attaques en région parisienne, et ses complices ont été jugés à Bruxelles par un jury populaire, et non par une cour d’assises spéciale composée de magistrats professionnels, contrairement au procès de Paris.

Les peines prononcées ultérieurement

Le parquet fédéral belge avait requis la condamnation pour assassinats dans un contexte terroriste de huit des dix accusés, considérés comme les « coauteurs » des actes, au printemps dernier. Mais le jury populaire n’a suivi ces réquisitions que dans six cas.

Ainsi, le Tunisien Sofien Ayari, complice de la fin de la cavale d’Abdeslam, arrêté en même temps que lui le 18 mars, et le Rwandais Hervé Bayingana Muhirwa, accusé d’avoir hébergé notamment Mohamed Abrini à Bruxelles, échappent à la condamnation pour l’infraction la plus grave. Toutefois, ces deux hommes sont reconnus coupables de participation aux activités d’un groupe terroriste. Les deux derniers accusés, les frères Smail et Ibrahim Farisi, qui étaient jugés en liberté, ont été acquittés.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Le procès des attentats de Brux

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