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Prisca Thevenot nommée secrétaire d’État à la jeunesse et au service national universel.

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Prisca Thevenot, députée Renaissance des Hauts-de-Seine, à Paris, le 15 février 2023.

Plus jeune, on la surnommait « Non merci », à cause de sa timidité maladive. A 38 ans, Prisca Thevenot a toutefois dit « oui » à une entrée au gouvernement, où elle occupera les fonctions de secrétaire d’Etat à la jeunesse et au service national universel (SNU). Entretemps, la députée Renaissance des Hauts-de-Seine a fait les preuves de sa capacité à sortir de sa réserve pour ferrailler, sur les plateaux des chaînes d’information en continu et, plus rarement, dans l’Hémicycle, en défense du président de la République, Emmanuel Macron.

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Pur produit de la méritocratie républicaine, entrée en politique par fascination pour la personne d’Emmanuel Macron, prônant le dépassement du clivage gauche-droite, cette mère de famille d’origine mauricienne ressemble à l’incarnation du macronisme originel. « Le monde politique est très éloigné de ma vie. Chez Macron, c’est l’homme qui m’a séduite, son parcours, son approche. Il montre qu’il n’y a pas besoin de rentrer dans les codes actuels de la politique pour y faire quelque chose », confiait-elle au site d’information Les Jours, qui l’a suivie en 2017 lors de sa campagne pour les élections législatives en Seine-Saint-Denis – scrutin qu’elle avait perdu face à la sortante, la communiste Marie-George Buffet.

C’est dans ce département que Prisca Thévenot a grandi, dans une résidence de la ville de Stains. Elle a suivi sa scolarité en zone d’éducation prioritaire, puis effectue le « grand voyage » de l’autre côté du périphérique, au très chic lycée privé jésuite Saint-Louis-de-Gonzague, dit « Franklin », dans le 16arrondissement, pour une classe préparatoire. Après des études de commerce, elle dirige un centre d’appels puis se lance dans l’entrepreneuriat. Avant d’être happée par Emmanuel Macron, elle envisageait de lancer une « application beauté » pour téléphone portable.

Parachutages

La politique la cueille lors d’une réunion publique du futur président à Saint-Denis, où il porte son « projet d’émancipation » pour les quartiers populaires. Elle y croit, le rejoint, fait campagne contre les discriminations et le déterminisme social. Elle sera un temps chargée de la lutte contre les discriminations et de l’égalité des chances à La République en marche (LRM, ex-Renaissance), un sujet dont elle ne parle plus.

Son implantation électorale ne s’est pas faite sans heurts. Après avoir tenté de se présenter dans son lieu de résidence, le 17e arrondissement de Paris – aux élections municipales de 2020, sur la liste d’Agnès Buzyn –, elle retourne en Seine-Saint-Denis aux élections régionales l’année suivante, comme tête de liste départementale. Des militants et cadres locaux dénoncent « une duperie », la liste obtient 7 % des voix au premier tour – elle devient toutefois conseillère régionale.

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