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Huit nominations pour un nouveau gouvernement Borne à orientation politique accrue

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Emmanuel Macron et Elisabeth Borne lors de la cérémonie du 14 juillet 2023, à Paris.

Il existe, finalement, un gouvernement Borne 3. Après quatre jours et quatre nuits de réflexions entre le chef de l’Etat et sa première ministre, rendues ardues par la préservation des équilibres entre les sensibilités de la majorité, du parti Renaissance aux alliés du MoDem et d’Horizons, la composition de la nouvelle équipe au pouvoir – quarante ministres et secrétaires d’Etat, intégrant huit nouveaux membres et actant huit départs – a été distillée au compte-gouttes, jeudi 20 juillet, par BFM-TV et l’Agence France-Presse.

Lire aussi : Après le remaniement, en direct : Emmanuel Macron prend la parole à 11 heures, suivez les passations de pouvoir

Cinq heures durant, un flottement a semblé régner au sommet de l’Etat. Des ministres entrants confirmaient leur nomination dans les médias, des sortants annonçaient eux-mêmes leur départ, sans réaction de l’Elysée ou de Matignon. Officialisé dans la soirée par un simple communiqué de la présidence de la République, le nouveau gouvernement doit se réunir pour son premier conseil des ministres vendredi à 11 heures. Emmanuel Macron doit prononcer à cette occasion un propos liminaire filmé, indique l’Elysée.

Ce nouveau casting signe l’échec de figures de la société civile engagées en 2022, remplacées jeudi par de purs politiques. Un changement de pied pour Emmanuel Macron qui, en 2017, préférait des « amateurs » aux « apparatchiks éternels ». Selon l’Elysée, le couple exécutif a procédé à une « évaluation » des ministres selon deux critères : la capacité à mettre en œuvre des réformes et celle de les incarner pour les faire connaître aux Français. « On ne change pas la ligne politique, on mise sur des personnalités », appuie un conseiller du Palais.

Lire aussi : Remaniement : qui sont les membres du nouveau gouvernement d’Elisabeth Borne ?

Le président de la République et Elisabeth Borne ont pioché dans le vivier de l’Assemblée nationale, en recrutant cinq députés du parti présidentiel. Aucune prise n’est recensée parmi les membres du parti Les Républicains (LR), enterrant l’espoir un temps caressé par M. Macron d’élargir sa majorité parlementaire. La menace d’une censure du gouvernement à l’automne, à l’occasion de l’examen du projet de loi sur l’immigration ou du budget, reste donc l’épée de Damoclès suspendue au-dessus de cette nouvelle équipe.

Le principal événement de ce remaniement est la nomination de Gabriel Attal au ministère de l’éducation nationale, en remplacement de Pap Ndiaye. Étoile montante de la Macronie, l’ancien ministre délégué au budget de 34 ans avait débuté comme secrétaire d’Etat auprès de Jean-Michel Blanquer sous le précédent quinquennat. Quelques semaines avant son transfert, le trentenaire assurait qu’il « s’éclatait » au budget. Il sera remplacé à Bercy par Thomas Cazenave, député de la Gironde, ancien collaborateur d’Emmanuel Macron lorsque ce dernier était ministre de l’économie de François Hollande.

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