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Le nombre de décès continue d’augmenter, atteignant 93 morts.

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Maisons et bâtiments détruits à la suite d’un incendie de forêt, à Lahaina, à l’ouest de Maui, à Hawaii, le 12 août 2023.

Au moins 93 personnes sont mortes dans les incendies qui ont ravagé Maui, une île de l’archipel de Hawaï, selon un nouveau bilan du désastre annoncé par le comté de Maui samedi 12 août au soir. Il est bien supérieur aux conséquences humaines de la dernière grande catastrophe naturelle dans cet Etat américain, le tsunami de 1960, qui avait fait 61 morts. Seule une petite partie de la zone incendiée (3 %) a été fouillée, selon le chef de la police, John Pelletier, et seulement deux victimes de ce brasier, qui a fait fondre les objets en métal, ont pu être identifiées. Samedi soir, les pompiers continuaient de lutter contre un autre incendie, dans une région montagneuse de l’île.

Les habitants, encore sous le choc, ont commencé à constater l’étendue des dégâts à Lahaina, une cité balnéaire de 13 000 habitants quasi réduite à néant. Le feu a été « incroyablement dévastateur », selon Jeremy Greenberg, un responsable de l’agence fédérale chargée de la réponse aux catastrophes naturelles (FEMA), interviewé sur MSNBC. « Ces types d’incendies peuvent se propager sur une distance équivalente à un terrain de football américain en vingt secondes ou moins. » Les pompiers ont dû lutter contre de multiples brasiers simultanés, alimentés par des vents violents, eux-mêmes nourris par la force de l’ouragan Dora. Face à la vitesse de progression des flammes, la population de Lahaina a dû fuir sans se retourner, parfois même en se jetant dans l’océan.

Comme les habitants, la justice cherche à comprendre comment la catastrophe a pu prendre de telles proportions : une enquête a été ouverte sur la gestion de la crise par les autorités. Leur communication pendant le drame est en question. Des habitants ont souligné auprès de l’Agence France-Presse n’avoir pu compter que sur le « réseau noix de coco », autrement dit le bouche-à-oreille. Maui a subi de nombreuses coupures de courant pendant la crise, et le numéro d’urgence 911 a cessé de fonctionner dans certaines parties de l’île, tandis que les sirènes d’alerte aux incendies n’ont pas été actionnées.

« Pas de réseau »

Les alertes, habituellement transmises par téléphone, n’ont pas pu être reçues, car « il n’y avait pas de réseau » et, « clairement, nous n’avons pas prévu de solution de secours pour assurer la sécurité des habitants », a admis samedi Jill Tokuda, une élue démocrate de Hawaï. « Nous avons sous-estimé la dangerosité et la rapidité du feu », a-t-elle regretté.

Les États-Unis n’avaient pas connu de feux aussi meurtriers depuis « Camp Fire », un incendie en Californie qui avait détruit la petite ville de Paradise, tuant 86 personnes en 2018. Plus de 2 200 bâtiments, majoritairement résidentiels, ont été détruits ou endommagés, selon la FEMA. Rien que pour l’incendie de Lahaina, le coût de la reconstruction est estimé à 5,5 milliards de dollars.

Ce désastre a lieu au milieu d’un été marqué par une série d’événements météorologiques extrêmes partout sur la planète, dont une vague de chaleur intense dans le sud des États-Unis et des mégafeux de forêt au Canada, des phénomènes liés au réchauffement climatique, selon les experts. Ils se sont propagés d’autant plus facilement que la partie ouest de Maui, où se trouve Lahaina, subit actuellement une sécheresse « sévère » à « modérée », selon l’agence américaine de surveillance des sécheresses, le US Drought Monitor.

Lire aussi : Les ravages des incendies à Hawaï vus du ciel

Le Monde avec Reuters

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