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On peut être treize fois champion du monde, favori des prochains JO et un quidam parmi les autres

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Le Néerlandais Harrie Lavreysen à la fin de la course de vitesse individuelle, lors des Mondiaux de cyclisme à Glasgow (Ecosse), le 7 août 2023.

L’un vient de remporter son premier maillot arc-en-ciel, l’autre est treize fois champion du monde. Mais ne vous y trompez pas : si Mathieu van der Poel, nouveau champion du monde sur route, et Harrie Lavreysen partagent une même nationalité – néerlandaise –, seul le premier est une star mondiale. Quant à l’autre ? « Mon village de naissance est peut-être le seul endroit où les gens m’arrêtent dans la rue et me reconnaissent », dit amusé Harrie Lavreysen. Et pour se rendre à Luyksgestel, il faut traverser tout le Brabant-Septentrional (Pays-Bas).

Lire aussi : Le coup de force de Mathieu Van der Poel, nouveau champion du monde de cyclisme

En dépit de planer au panthéon du sport oranje et de figurer parmi les grands favoris aux médailles olympiques à Paris 2024, le cycliste – qui a remporté son cinquième titre de champion du monde en vitesse individuelle la semaine passée à Glasgow (Ecosse) – continue de passer inaperçu. Un pistard décrit par son manageur Edwin de Vries comme « naturellement effacé devant les caméras, mais expansif aux entraînements ».

Premier cycliste à s’adjuger cinq couronnes mondiales d’affilée en vitesse individuelle, Harrie Lavreysen règne sur son sport. A 26 ans, le sprinteur néerlandais a confirmé lors des Super Mondiaux de Glasgow, sorte de répétition générale réunissant toutes les disciplines du cyclisme avant les Jeux olympiques (JO), qu’il serait difficile à déloger de la première place aux JO de Paris. « Mon titre olympique en vitesse individuelle, à Tokyo en 2021, reste le plus beau souvenir de ma vie, précise-t-il. En France, il y aura toute ma famille et mes amis et c’est une piste qui me réussit bien. »

En octobre 2022, lors des Mondiaux de cyclisme de Saint-Quentin-en-Yvelines, vélodrome où se dérouleront les Jeux 2024, Harrie Lavreysen avait décroché deux titres individuels, en keirin – course où les concurrents sont en file indienne dans un ordre déterminé par le tirage au sort, et entraînés dans le sillage d’un « lièvre » qui s’écarte à la cloche, les laissant se départager en sprintant sur le dernier tour – et en vitesse, « une course plus tactique que le keirin ».

Du BMX au cyclisme sur piste

Avant de se forger l’un des plus beaux palmarès du cyclisme sur piste (cinq titres mondiaux en vitesse individuelle, cinq en vitesse par équipes, trois en keirin, auxquels il faut ajouter deux titres olympiques en vitesse par équipes et en vitesse individuelle), Harrie Lavreysen avait commencé par le BMX, « passage obligatoire pour tout Néerlandais voulant devenir cycliste ». Mais victime d’une « double luxation de l’épaule » à l’âge de 18 ans, il décide de changer de discipline pour rejoindre ses « amis du vélodrome », au centre national des sports de Papendal (dans l’est des Pays-Bas), où il s’entraîne depuis ses 16 ans. « Le médecin m’avait conseillé d’arrêter ce sport, détaille Lavreysen. Par rapport au BMX, on utilise davantage les jambes sur piste. Surtout, les chocs sont moins traumatisants pour le haut du corps, ce qui convenait mieux à mes faiblesses aux épaules.

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