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Le bâtiment où onze personnes ont péri ne respectait pas les normes de sécurité, déclare la vice-procureure.

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Des sapeurs-pompiers dans le gîte calciné par l’incendie survenu le 9 août à Wintzenheim, dans le Haut-Rhin.

« L’établissement n’était pas aux normes de sécurité pour accueillir du public », a affirmé, jeudi 10 août, au Monde Nathalie Kielwasser, vice-procureure de Colmar, au lendemain de l’incendie d’un gîte à Wintzenheim, dans le Haut-Rhin, ayant causé la mort de onze personnes.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés A Wintzenheim, après la mort de onze personnes dans l’incendie d’un gîte, le recueillement et les questions

Les premières investigations montrent que le bâtiment – qui comportait deux gîtes sur deux niveaux pour une capacité d’accueil de vingt places – n’avait pas été soumis à l’examen, pourtant obligatoire, d’une commission de sécurité, comme le prévoient les textes en vigueur, dès lors qu’un établissement reçoit des visiteurs, handicapés ou non. Ces dispositions permettent notamment de vérifier la présence de portes coupe-feu, d’alarmes incendie, par exemple, lesquelles auraient pu limiter les conséquences du drame.

Onze personnes sont mortes, mercredi au matin, dans l’incendie de ce gîte de vacances. Les lieux étaient alors occupés par un groupe d’adultes handicapés et leurs accompagnants. Le bâtiment accueillait pour les vacances deux groupes d’adultes, encadrés par deux associations originaires, selon Nathalie Kielwasser, l’une de Besançon et l’autre de Nancy : Oxygène vacances adaptées.

Détecteurs de fumée « pas suffisants »

« Si vous voulez conduire une voiture, il faut un permis, si vous voulez héberger du monde, il faut le passage de cette commission [de sécurité] qui vous donne des préconisations sur la capacité d’accueil, etc. On va vous imposer un certain nombre de règles de sécurité », a développé la magistrate auprès de l’Agence France-Presse (AFP).

Le bâtiment, une ancienne grange récemment rénovée, disposait bien de détecteurs de fumée « mais pas suffisants pour ce type de structure », a-t-elle ajouté : « Les détecteurs de fumée sont aux normes, mais ce ne sont pas des détecteurs de fumée qu’on pose dans des structures hébergeant du public. »

Alors que les enquêteurs poursuivent leurs investigations, « on ne peut pas pour le moment vérifier s’il y avait ou non des extincteurs », a prévenu la représentante du parquet. « Il faut corréler juridiquement la raison du sinistre et est-ce que ça a un lien avec les règles de sécurité. Je n’ai pas le retour des investigations criminelles pour le moment », a-t-elle conclu.

Le gîte accueillait 28 personnes au total, dont 16 dans les étages qui ont brûlé. Selon le maire adjoint de Wintzenheim, la propriétaire avait signé un contrat pour 16 personnes. La question du respect de cette jauge est « toujours en cours » d’expertise a précisé Mme Kielwasser.

A ce stade, l’enquête reste ouverte pour « recherche des causes de la mort ». Une information judiciaire pourrait être ouverte dans les prochains jours. La propriétaire du gîte, qui avait prévenu les pompiers, a été entendue mercredi comme témoin par les gendarmes.

Le Monde avec AFP

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