En Équateur, un candidat à la présidentielle est abattu à la fin d’un meeting.
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Le candidat à l’élection présidentielle équatorienne Fernando Villavicencio, deuxième dans les sondages, a été assassiné par balles, mercredi 9 août au soir, à la fin d’un meeting électoral à Quito.
M. Villavicencio, un centriste de 59 ans, journaliste de profession, était l’un des huit candidats au premier tour de la présidentielle, prévu le 20 août. Il a été tué alors qu’il sortait d’une salle de spectacle dans le nord de la capitale, après un meeting de campagne.
Le parquet a fait état de « neuf blessés, dont une candidate à l’Assemblée et deux policiers », en plus de la mort de l’un des assaillants, abattu par la sécurité.
Selon les derniers sondages, Fernando Villavicencio se classait deuxième en intentions de vote avec environ 13 % selon l’institut Cedatos, derrière l’avocate Luisa Gonzalez (26,6 %), proche de l’ex-président de gauche Rafael Correa.
Etat d’urgence pour 60 jours
« Je suis indigné et choqué par l’assassinat du candidat à la présidence Fernando Villavicencio », a écrit le président, Guillermo Lasso, sur X, nouveau nom du réseau social Twitter. « Je vous assure que ce crime ne restera pas impuni », a-t-il promis. « Le crime organisé est allé très loin, mais tout le poids de la loi s’abattra sur lui », a-t-il ajouté. M. Lasso a annoncé quelques heures plus tard l’instauration de l’état d’urgence pour soixante jours.
La date des élections générales anticipées a toutefois été maintenue au 20 août, a annoncé la présidente du Conseil national électoral (CNE), Diana Atamaint, dans une déclaration commune avec M. Lasso.
Ces dernières années, l’Equateur est confronté à une vague de violence liée au trafic de drogue qui, en plein processus électoral, a déjà entra