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L’ancien footballeur Tony Vairelles évite l’incarcération malgré sa condamnation à dix-huit mois de prison ferme

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L’ancien footballeur international Tony Vairelles devant le tribunal de Nancy, le 21 mars 2022.

L’ancien footballeur international Tony Vairelles ne retournera pas en prison : condamné jeudi 6 juillet à dix-huit mois de prison ferme par la cour d’appel de Nancy pour des violences à la sortie d’une discothèque en 2011, sa peine va être aménagée avec un bracelet électronique.

L’ancien attaquant des Bleus, 50 ans, était jugé pour « violences en réunion avec préméditation et avec arme » avec trois de ses frères pour avoir tiré sur les vigiles d’une boîte de nuit à Essay-les-Nancy (Meurthe-et-Moselle) en octobre 2011. Il a été condamné à trente-six mois de prison, dont dix-huit mois avec sursis – une peine réduite de moitié par rapport à la décision de première instance, qui l’avait condamné à trois ans ferme.

« On est un peu déçus car je sais que je n’ai jamais tiré sur personne », a regretté Tony Vairelles à la sortie de l’audience. « On a quand même été entendus en deuxième instance car les peines ont été bien réduites, mais (…) on s’attendait à mieux », a-t-il ajouté. « On va voir avec nos avocats l’issue qu’on va donner (…) j’ai envie d’aller plus loin mais il faut en discuter : ça fait aussi dix ans que cette affaire traîne, qu’elle pollue ma vie (…) donc j’espère que ça sera fini une bonne fois pour toutes », a encore dit l’ex-footballeur avant de quitter le tribunal.

Son frère aîné Fabrice, 56 ans, a été condamné à une peine identique. La cour a, en revanche, été plus clémente avec les deux plus jeunes frères, Giovan, 42 ans, et Jimmy, 31 ans, écopant pour leur part de dix-huit mois de prison dont douze avec sursis. Eux aussi pourront aménager la partie ferme de leur peine.

Incarcéré pendant cinq mois au début de l’instruction, Tony Vairelles a toujours clamé son innocence ainsi que celle de ses frères.

Les vigiles condamnés à des peines avec sursis

« C’est un sentiment mi-figue mi-raisin : on est satisfaits d’avoir obtenu une décision nettement meilleure que celle prononcée en première instance », a réagi un des avocats de la famille Vairelles, Me Frédéric Berna. « Mais on ne peut pas se satisfaire d’une décision de condamnation quand on a des clients qui clament leur innocence depuis aussi longtemps alors qu’il y a toujours des zones d’ombre dans ce dossier », a-t-il souligné.

Selon leur version, les deux jeunes frères avaient été expulsés de la boîte de nuit, violentés par trois vigiles. Ils sont ensuite revenus sur les lieux avec leurs deux aînés, Tony et Fabrice. Des coups de feu ont été tirés par un « mystérieux tireur », selon la version de la famille, dont le procureur avait relevé le « fonctionnement clanique ». Au contraire, les vigiles affirmaient avoir identifié Tony Vairelles comme le tireur.

Les trois vigiles ont vu leurs peines alourdies en appel : un a été condamné à six mois avec sursis, les deux autres à huit mois avec sursis pour les violences sur les frères Vairelles. En première instance, le tribunal avait prononcé des peines de trois et quatre mois avec sursis.

« La culpabilité des videurs a été confirmée et la cour d’appel a aggravé leurs peines, ce n’est pas un élément anodin », a souligné Me Virginie Barbosa, autre avocate de la famille Vairelles. Celle-ci a évoqué la possibilité d’un pourvoi en cassation.

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« On va aussi se pourvoir en cassation certainement sur la problématique du délai raisonnable pour juger les gens, parce que, on l’a vu lors des débats, c’est quand même extrêmement compliqué de venir, plus de dix ans après les faits, demander à des gens de s’expliquer sur des points de détail », a également pointé Me Berna.

Le Monde avec AFP

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