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La commission d’enquête du Sénat critique un “fiasco” marqué par “l’opacité et le désinvolture”.

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La secrétaire d’Etat Marlène Schiappa lors de son audition par la commission d’enquête du Sénat, le 14 juin 2023. (Photo Bertrand GUAY/AFP)

« Le manque de rigueur, l’opacité et la désinvolture ont conduit au fiasco » du fonds Marianne. Les propos du sénateur Jean-François Husson, (LR, Meurthe-et-Moselle), jeudi 6 juillet, sont sévères, à la hauteur du rapport que s’apprête à rendre la commission d’enquête qu’il a présidée. Durant cinq semaines, les sénateurs ont auditionné les principaux acteurs de cette affaire, avant de rendre leur rapport, qui sera officialisé à 18 heures. Le fonds Marianne est un « coup politique », dénonce M. Husson, « conçu comme une grande opération de communication », bien plus que comme une véritable réponse à l’islamisme sur les réseaux sociaux.

Lire aussi : Fonds Marianne : les enjeux et les rebondissements de l’affaire qui met en cause Marlène Schiappa

Pour le rapporteur, certaines des associations ayant bénéficié du fonds « ont effectué un vrai travail », mais ce n’est pas le cas des deux principales d’entre elles. Au final, le « label » du fonds Marianne « devient un véritable fardeau », voire « un boulet attaché à l’allégorie de la République », selon lui.

L’association la plus problématique est sans conteste l’Union des sociétés d’éducation physique et de préparation militaire (USEPPM) de Mohamed Sifaoui, qui a reçu la principale dotation du fonds Marianne, soit 355 000 euros, pour un projet qui n’a quasiment pas vu le jour. M. Sifaoui était déjà en liaison étroite avec le cabinet de Mme Schiappa avant le lancement du fonds, auquel il a été encouragé à postuler.

Lire aussi l’entretien : Article réservé à nos abonnés Fonds Marianne : « Marlène Schiappa a-t-elle menti ou est-elle dans le déni de sa responsabilité ? »

Une relation qui a rendu l’ensemble du processus de sélection entaché d’irrégularités, « ni transparent ni équitable », comme l’avait qualifié le rapport sévère de l’inspection générale de l’administration, missionnée pour enquêter sur les failles de l’Etat dans ce dossier.

Lors de son audition devant les sénateurs, Mme Schiappa avait éludé les questions et ses responsabilités, renvoyant la faute à son propre cabinet. Une interprétation que réfutent les sénateurs. « Nous l’avons longuement auditionnée (…) je ne l’ai jamais vue proposer à notre commission d’enquête des éléments tangibles. Elle a eu beaucoup de pertes de mémoire, il y a certaines prises de parole qui sont consternantes de mon point de vue, et affligeantes », relève le sénateur Husson, pour qui la « promesse » inhérente à ce dispositif, « n’a pas été tenue, ce qui relève pleinement de la responsabilité politique de la ministre ».

Le Monde

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