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Devant la canicule, l’inaction du gouvernement italien

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La Piazza del Popolo, pendant une vague de chaleur, à Rome, le 18 juillet 2023.

Dans la mythologie grecque, le pilote chargé de transporter les âmes des défunts à travers le Styx, le fleuve des enfers, s’appelle Charon. C’est de ce personnage effrayant que les météorologues ont baptisé l’anticyclone venu d’Afrique, qui a envahi une grande partie de l’Europe ces derniers jours, et l’Italie en particulier.

La journée du mardi 18 juillet a été torride sur une grande partie de la Péninsule, battant des records de température dans plusieurs villes. Selon le service météorologique régional du Latium, le thermomètre a frôlé les 42 °C à Rome, tandis que d’autres localités suffoquaient, notamment dans les îles. À Licata, petit port situé sur la côte sud de la Sicile, le mercure a atteint 46,3 °C. Plus à l’est, un voyageur a posté une photo sur Twitter de la plage de Sampieri, où le soleil brûlait déjà à 45 °C à 10 heures du matin, dissuadant tout baigneur de poser sa serviette.

À Rome, comme dans les autres grandes villes du pays, la chaleur moite n’a pas découragé les touristes. Contrairement à l’Acropole d’Athènes, les principaux sites touristiques comme le Colisée n’ont pas fermé temporairement leurs portes pendant les heures les plus chaudes de la journée.

Lire aussi : « Canicule », « plume » ou « dôme » de chaleur… les mots pour comprendre la hausse des températures

Le gouvernement avait émis une “alerte rouge” pour vingt villes le mardi, dont Rome, Bologne, Florence, Palerme, Venise et Bari. Elles devraient être vingt-trois mercredi. Cette classification montre que l’exposition à de fortes chaleurs peut entraîner des risques pour la santé, y compris pour les personnes en bonne santé. Les températures devraient baisser en fin de semaine, offrant enfin un peu de répit.

Une fois de plus, face à un phénomène climatique extrême, les autorités donnent l’impression de devoir gérer l’urgence sans pour autant mettre en place une véritable planification des risques, en accord avec une vision. Le ministre de la santé, Orazio Schillaci, a annoncé la mise en place d’un numéro vert national, le 1500, à partir de mercredi, disponible de 8 heures à 20 heures, pour obtenir des informations sur la façon de se protéger de la canicule ou sur les structures sanitaires à contacter en cas de malaise. Ces mesures semblent cosmétiques par rapport aux enjeux climatiques actuels.

« Négationnisme climatique »

“Toutes les propositions que nous avons déposées au Parlement sont systématiquement rejetées par la coalition gouvernementale, se désole Angelo Bonelli, député de l’Alliance Verts-gauche. Nous avons demandé un débat parlementaire sur le plan climat, car le gouvernement veut faire de l’Italie un hub gazier européen, en contradiction avec l’accord de Paris ; cela nous a été refusé.”

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