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Airbnb, accused of exacerbating the housing crisis, launches a counter-offensive.

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Dans une rue de la ville fortifiée de Saint-Malo, en Bretagne, le 18 août 2014.

C’est une grogne qui n’a cessé d’enfler au cours de ces derniers mois. Face à des difficultés grandissantes d’accès au logement dans leur commune, des élus locaux de tout bord sont montés au créneau contre la vague massive de transformation d’appartements en meublés touristiques, alimentée par le succès d’Airbnb. Des médias en ont fait des « unes » au vitriol. « Le cancer Airbnb », a titré le magazine Marianne le 25 mai. Quand Nice-Matin, le 15 juin, interrogeait en gros titre : « Interdire Airbnb ? »

Le groupe de San Francisco, poids lourd des plates-formes de location de meublés touristiques, est accusé de contribuer à la flambée des prix de l’immobilier et de siphonner une partie de l’offre du parc locatif.

« Au départ, nous étions un peu seuls à nous plaindre, mais aujourd’hui tous les élus locaux que je croise se disent en faveur d’une limitation des plates-formes, souligne Frédéric Hocquard, adjoint au tourisme à la Mairie de Paris. C’est un capitalisme de prédation qu’il faut réguler. »

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La niche fiscale dont bénéficient les propriétaires de logements de type Airbnb constitue l’un des principaux chevaux de bataille des élus. Les loueurs de meublés touristiques classés bénéficient en effet d’un abattement forfaitaire de 71 % (jusqu’à 176 200 euros de recettes), contre 50 % pour les meublés classiques, et seulement 30 % pour les locations classiques vides (dans la limite de 15 000 euros de loyers).

Proposition transpartisane

Il y a tout juste un an, un rapport sur la « lutte contre l’attrition des résidences principales dans les zones touristiques », commandé par plusieurs ministères, dont Bercy, à trois services d’inspection, dont celle des finances, recommandait d’« accélérer l’extinction définitive » de ces « incitations en faveur des meublés de tourisme ».

Dans la foulée, des amendements au projet de loi de finances pour 2023 ont été déposés, en vain, pour remettre en cause cette niche. Au printemps, le dépôt d’une proposition de loi transpartisane visait à resserrer le barème des abattements fiscaux – un texte reporté sine die alors qu’il devait être examiné mi-juin à l’Assemblée nationale.

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L’exécutif ne pouvait pas rester indéfiniment sourd à l’appel des élus, issus notamment de la majorité présidentielle. Aussi, le 9 juin, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, s’est finalement déclaré prêt à lancer une réforme. « Nous allons travailler, faire des propositions à la première ministre et au président de la République, mais j’ai du mal à comprendre la fiscalité très favorable qui s’applique aujourd’hui à Airbnb », a-t-il assuré sur RMC-BFM-TV. Une mesure qui pourrait figurer dans le projet de loi de finances 2024.

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