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William Friedkin, director of “The Exorcist”, has passed away.

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William Friedkin à Lucques (Italie), le 2 avril 2016.

Le cinéaste américain William Friedkin est mort lundi 7 août à Los Angeles, a déclaré sa femme, Sherry Lansing, au média américain The Hollywood Reporter. Célèbre pour son film d’horreur L’Exorciste (1973), il avait 87 ans. Cet admirateur d’Orson Welles, d’Antonioni et de la Nouvelle Vague a failli emprunter la voie du cinéma d’auteur, avant de basculer dans le film d’action.

Deux énormes succès ont fait de lui le roi des années 1970. D’abord French Connection (1971), qui a reçu une pluie d’Oscars (film, scénario, mise en scène, interprétation pour Gene Hackman), où la spectaculaire poursuite en voiture influencera la manière de mettre en scène les films policiers.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés « French Connection » de William Friedkin : le film qu’on attendait

Puis L’Exorciste (1973), qui attire plus de monde en salle que Le Parrain, de Coppola, et où il ne lésine pas sur des effets spéciaux (lévitation, esprits frappeurs, jets de bile) qui, là encore, constitueront un tournant dans le cinéma d’horreur. Non-croyant, Friedkin raconte que ce classique à la bande originale aussi glaçante qu’une main froide posée sur la nuque de quelqu’un, est fondé sur un cas « authentique » de possession démoniaque.

Adepte des premières prises et des scènes d’action tournées caméra à l’épaule, William Friedkin est aussi réputé pour son caractère difficile et ses tournages houleux. Dans L’Exorciste, il n’hésite pas à tirer à blanc près des acteurs ou à les gifler pour obtenir la réaction recherchée. Le summum est atteint avec le tournage catastrophique du Convoi de la peur (Sorcerer) : désistement d’acteurs, cas de gangrène, scènes dangereuses. Sorti en 1977, ce remake du Salaire de la peur, d’Henri-Georges Clouzot, est un échec commercial car éclipsé par le premier film de Star Wars, mais connaît un retour en grâce inattendu lors de sa sortie en version restaurée en 2015.

Jeanne Moreau et Marcel Proust

Né le 29 août 1935 à Chicago dans une famille modeste, il est un admirateur de Citizen Kane, d’Orson Welles. Il fourbit ses premières armes dans une télévision de Chicago : coursier, réalisateur d’émissions puis auteur d’un premier documentaire, The People vs. Paul Crump (1962), qui réussit à sauver un condamné de la chaise électrique. « J’ai pris ce jour-là conscience du pouvoir du cinéma », affirme-t-il.

Arrivé à Hollywood en 1965, il tourne des épisodes de séries, dont l’un pour Suspicion, où un certain Alfred Hitchcock le rabroue pour ne pas porter de cravate. « Je pense qu’en chacun de nous, il y a un bon côté et un côté sombre, et que c’est une lutte constante pour que le bien triomphe », considère William Friedkin, convaincu que « les personnages les plus intéressants de l’histoire mondiale sont Jésus et Hitler ».

Pour en témoigner, le réalisateur égratigne les penchants malsains de ses congénères : thriller immoral (Police fédérale, Los Angeles, 1985), enquête d’un policier (Al Pacino) dans le monde sadomasochiste homosexuel new-yorkais (Cruising

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