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Une jeune femme défigurée à coups de tesson de bouteille, une mineure de 17 ans incarcérée

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Une jeune femme de 19 ans a été victime d’une violente agression – elle a reçu plusieurs coups de tesson de bouteille – dans la nuit du 18 au 19 juillet, à Toulouse, à la suite d’une altercation dont les circonstances restent floues, a rapporté le parquet dans un communiqué, vendredi 21 juillet, confirmant une information de La Dépêche.

Les faits se sont déroulés place du Capitole, en plein centre-ville, devant un établissement de restauration rapide, vers 2 h 50. Un groupe de quatre jeunes gens, dont faisait partie la victime, “a été pris à partie” par quatre mineurs, deux garçons et deux filles, selon le parquet, qui précise que l’origine du drame “reste confuse (demande de cigarette, échange de regards, propos mal interprétés, etc.)”. Toujours est-il que “la tension verbale est vite montée, jusqu’à déclencher une rixe”, qui a fait deux blessés, dont la jeune femme de 19 ans.

La principale suspecte, âgée de 17 ans, “se serait emparée d’une bouteille pour la briser, avant de porter des coups multiples au visage, au dos et au bras” de la jeune femme, “lui occassionnant des blessures sévères”. La deuxième fille du groupe de mineurs, âgée de 14 ans, se serait “également emparée de tessons de bouteille pour porter des coups”. Les deux garçons auraient eux aussi porté des coups, “sans arme cependant”.

Le visage de la jeune femme de 19 ans “est méconnaissable et marqué à jamais”, écrit La Dépêche, faisant état de “plaies béantes” qui ont nécessité “une cinquantaine de points de suture”. Neuf jours d’incapacité totale de travail (ITT) lui ont été prescrits. Sur son compte Twitter, la victime a posté des photos de ses blessures pour montrer “la gravité des choses” et affirmé avoir également le nez cassé. “J’espère que justice sera faite”, déclare-t-elle.

La deuxième victime s’est vue prescrire trois jours d’ITT pour les coups reçus.

Une audience fixée au 17 août

Les caméras de surveillance ont permis “l’intervention rapide” des policiers municipaux, qui ont pu “interpeller les agresseurs présumés en flagrance”, insiste parquet. Les quatre mineurs ont été placés en garde à vue avant d’être entendus par la direction départementale de la sécurité publique (DDSP), ajoute la même source.

Les mis en cause, qui ont reconnu avoir consommé de l’alcool ce soir-là, sont “pour certains suivis par les services judiciaires de la protection des mineurs en raison d’un parcours social difficile”. D’autres sont “défavorablement connus de la justice pénale des mineurs (pour des faits de violences, vol, menaces, défaut de permis de conduire, détention d’arme, outrages, détention de stupéfiants, etc.)”. On ignore si la principale suspecte appartient à la première ou à la seconde catégorie mentionnée par le parquet.

Elle a été incarcérée jusqu’à sa comparution devant le tribunal pour enfants, fixée au 17 août. Elle sera jugée pour violences en réunion, en état d’ivresse, avec arme, ayant entraîné une ITT supérieure à huit jours. Déférés, les trois autres mis en cause ont été placés sous contrôle judiciaire. Ils comparaîtront également le 17 août.

Cette violente agression a suscité des réactions chez les politiques. Le patron du parti Les Républicains, Eric Ciotti, a estimé sur Twitter que “l’ensauvagement de la société et l’insécurité dans nos rues ne sont pas que des sentiments”.

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L’eurodéputée Nathalie Loiseau (Renaissance) a posté un tweet dans lequel elle “apporte tout [s]on soutien à la jeune femme sauvagement agressée”. Relayant une affirmation non confirmée par le parquet, Mme Loiseau assure que l’altercation aurait été déclenchée au motif que la victime portait des vêtements jugés trop courts par ses agresseurs. “Aucune femme ne devrait subir de violence en raison de la manière dont elle choisit de s’habiller”, écrit-elle, fustigeant “des brutes intolérantes”.

Sur Twitter également, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a lui aussi colporté cette assertion non vérifiée et analysé ce drame sous un prisme identitaire. “Voilà comment, par la violence, s’impose dans notre pays une police du vêtement et des mœurs obscurantistes”, a réagi le patron du parti d’extrême droite. Si le parquet n’a, pour l’heure, communiqué aucune information sur la nationalité des agresseurs, l’eurodéputé ajoute : “Il faut des condamnations exemplaires, mais aussi un tournant migratoire : on ne peut plus accueillir une immigration qui hait nos valeurs et déstabilise notre pays.”

A gauche, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a fait valoir dans un tweet citant le communiqué du parquet que “quelles que soient les raisons [de l’agression] cette jeune fille ne méritait pas ça (…) tout mon soutien”.

Le Monde



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