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Un mort à Odessa et un autre à Bakhmout suite aux tirs de missiles et de drones russes la nuit dernière

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La fidélité du Kirghizistan aux sanctions imposées à la Russie

Le Kirghizistan, soupçonné de réexporter vers la Russie du matériel utilisable à des fins militaires, a nié jeudi aider Moscou à contourner les sanctions occidentales infligées à la suite de l’invasion de l’Ukraine, tout en admettant la « possible » implication d’entreprises privées.

Les services de renseignement, le ministère de l’économie et le premier ministre de ce pays d’Asie centrale ont démenti l’exportation vers la Russie de biens sous le coup de sanctions.

D’autres ex-républiques soviétiques, mais aussi la Turquie, la Chine ou encore les Émirats arabes unis, sont soupçonnés d’importer, notamment depuis l’Europe, puis d’exporter vers la Russie du matériel sous embargo, dont les composants électroniques peuvent être réutilisés par le complexe militaro-industriel russe.

Dans un communiqué, les services de renseignement « affirment avec certitude que ni l’État kirghize lui-même ni aucune structure ou entreprise étatique ne sont impliqués dans la violation du régime de respect des restrictions imposées par les États-Unis et les pays occidentaux à l’encontre de la Russie ».

Il reconnaît toutefois « la possible implication d’entreprises privées » à leur insu et assure « enquêter pour y mettre fin ». Les exportations globales du Kirghizstan vers la Russie ont augmenté de 145 % entre 2021 et 2022, selon les douanes kirghizes.

Le ministère de l’économie a, lui, réagi à la saisie récente au Kazakhstan, d’après les médias locaux, de 14 drones chinois DJI Agras T30, modèle utilisé dans l’agriculture, estimant qu’il s’agissait de la « seule violation dans le domaine du contrôle des exportations ».

Le premier ministre a, quant à lui, promis de prendre des mesures « pour que des produits sous sanction ne traversent pas la frontière kirghize et n’aillent pas là où il y a des sanctions ».

Selon une enquête conjointe du site « Important Stories », de l’Organized Crime and Corruption Reporting Project et du magazine allemand « Der Spiegel », dont les résultats ont été publiés en mai, l’industrie et l’armée russes obtiennent les composants électroniques et les drones dont elles ont besoin par l’intermédiaire de pays « amis », notamment le Kazakhstan.

Ces derniers mois, plusieurs représentants et diplomates américains se sont rendus en Asie centrale et ont brandi la menace de sanctions secondaires, tout en reconnaissant la position délicate des pays de la région vis-à-vis de Moscou.

Une entreprise kirghize a notamment été sanctionnée récemment par Washington et deux sociétés ouzbèkes ont été placées sur la liste noire de l’Union européenne. La forte hausse des exportations vers les républiques d’Asie centrale depuis le début du conflit en Ukraine concerne aussi la France. Elles ont progressé de 46,5 % entre 2021 et 2022 vers le Kirghizistan et de près de 85 % vers le Kazakhstan, selon les données des douanes françaises.

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