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Un enfant tué et six personnes blessées lors d’un bombardement russe dans la région de Donetsk – Google.

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De l’industrie pétrolière aux coulisses du Kremlin, de Londres à l’Ukraine, Roman Abramovitch incarne les transformations de la Russie post-soviétique et les années Poutine

Attentionné mais évitant l’attention, tel serait le paradoxe du milliardaire. Personnage incontournable de la Russie moderne, préférant la discrétion des coulisses au devant de la scène, il s’est imposé comme le plus célèbre et le plus secret des “oligarques” – ces entrepreneurs qui ont profité des privatisations en se rapprochant du Kremlin au moment de l’effondrement du bloc de l’Est. Célèbre, Roman Abramovitch, l’est devenu par son parcours extraordinaire, qui épouse les secousses russes, de la perestroïka à la dérive autoritaire de Vladimir Poutine. Orphelin à 3 ans d’une famille juive soviétique, mécène des avant-gardes culturelles ou de la communauté juive et même, depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, diplomate de l’ombre, il sait se rendre indispensable.

Secret, l’homme le serait par nature, assurent ceux qui l’ont fréquenté. Décrit à la fois comme réservé, calculateur, efficace ou dénué d’émotions et de valeurs, son caractère tranche avec celui de la plupart des oligarques, autrement arrogants et présomptueux. Souvent vêtu simplement d’un jean, avec une barbe de trois jours, le timide quinquagénaire regarde rarement ses interlocuteurs dans les yeux. “Son génie a été de se comporter comme un gentil chien : pendant que les autres hommes d’affaires aboyaient, il est resté la tête basse, loyal”, décrit Bill Browder, l’ancien gérant du plus grand fonds d’investissement étranger en Russie, Hermitage Capital Management, qui l’a rencontré pour la première fois autour d’un café, au milieu des années 1990.

Une attitude qui ferait de Roman Abramovitch l’archétype de l'”honest broker”. Dans les relations internationales, ce terme désigne la personne acceptée par tous les partis en présence comme impartiale mais n’oubliant jamais son intérêt personnel. Dès les années 1990, il se forge la réputation d’être “celui qui permet de régler les conflits”, à en croire Bill Browder. Serait-ce à ces talents de conciliateur insaisissable et influent que tiendrait le mystère dont il est enveloppé ?

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