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pour Françoise Nyssen, « Actes Sud n’est pas à vendre » -> “pour Françoise Nyssen, « Actes Sud ne se vend pas »”

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Actes Sud traverse une passe difficile. La direction de la maison d’édition arlésienne indépendante a dû se résoudre, en mars, à recourir à un plan de sauvegarde de l’emploi. Sur un effectif de deux cent neuf salariés en CDI, trente postes sont supprimés, ce qui devrait se solder par vingt-neuf départs, dont seize candidats au plan de départs volontaires, accompagnés de mesures de reconversion et de formation.

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Une création de poste est attendue. La date butoir pour prétendre au plan de départs volontaires était fixée à mardi 8 août à minuit, et la commission de suivi a donné son aval à l’opération jeudi 10 août. Les partants sont essentiellement des salariés établis à Arles (Bouches-du-Rhône) et, dans une moindre mesure, à Paris. Fait rare, la CGT, seul syndicat majoritaire dans l’entreprise, avait, dès le début, paraphé cet accord.

“Nous sommes confrontées à une crise de croissance, pas à une crise économique”, admettent de concert Françoise Nyssen, qui a passé la main à la troisième génération mais reste présidente du conseil de surveillance d’Actes Sud, et Anne-Sylvie Bameule, présidente du directoire depuis le début de 2023.

“Retrouver des forces et se réorganiser”

Avant tout, l’ancienne ministre de la culture, qui ne s’était pas exprimée depuis mars, tient à réaffirmer qu’​​“en aucun cas Actes Sud n’est à vendre”. “Ce n’est absolument pas un sujet. Notre priorité reste la pérennité et l’indépendance du groupe”, assure-t-elle, même si elle ne cache pas avoir reçu, au fil des années, plusieurs propositions de rachat, toutes repoussées.

Cet allégement des effectifs devrait, espèrent-elles, permettre à Actes Sud “de retrouver des forces et de se réorganiser pour préserver le cœur de l’activité”. Après de belles années portées par une salve de cinq prix Goncourt obtenus entre 2004 et 2018 et la série Millénium, qui avait dopé les ventes, la croissance s’est tassée en 2022.

Le chiffre d’affaires s’est étiolé à 57 millions d’euros (contre 61,8 millions en 2021) et l’entreprise est devenue déficitaire, malgré la vente des locaux parisiens du 6e arrondissement. Le contexte plus difficile, lié à la hausse du prix du papier – de 50 % à 100 %, selon sa qualité – et des coûts de l’énergie, s’est lourdement fait sentir. “En 1991, en pleine guerre du Golfe, nous avions déjà dû procéder à un plan de départ”, rappelle Mme Nyssen.

Parmi les investissements à venir figurent les référencements des ouvrages sur Google ou TikTok, mais aussi le développement du livre audio. “Notre goût pour toujours dénicher de nouveaux auteurs reste intact”, promet Anne-Sylvie Bameule. La littérature constitue toujours “68 % de nos ventes, grâce à la collection de livres de poche Babel”, ajoute-t-elle.

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