Connect with us

Francais

Mis en examen, le suspect avoue “être à l’origine de l’incendie” de manière “involontaire”

[ad_1]

Au moins trois des cinq étages de l’immeuble dans le centre historique de Grasse ont été touchés par l’incendie, le 13 août 2023, selon un correspondant de l’Agence France-Presse sur place.

L’homme de 47 ans en garde à vue après l’incendie d’un immeuble ayant coûté la vie à trois personnes dimanche à Grasse, dans les Alpes-Maritimes, a reconnu « être à l’origine de l’incendie », mais de façon « involontaire », en ayant jeté « une cigarette non éteinte », selon le parquet mardi. Il a été mis en examen, notamment pour dégradations volontaires par incendie ayant entraîné la mort, et placé en détention provisoire.

Cet homme sans antécédents judiciaires, qui avait d’abord nié toute implication dans la survenance de l’incendie, a évoqué « lors de sa dernière audition » le « jet d’une cigarette non éteinte dans le couloir d’entrée de l’immeuble », a précisé le procureur de la République de Grasse, Damien Savarzeix, dans un communiqué.

Le suspect va être déféré devant un juge d’instruction en vue de l’ouverture d’une information judiciaire pour « dégradations volontaires par incendie ayant entraîné la mort, dégradations volontaires par incendie ayant entraîné une infirmité permanente, dégradations volontaires par incendie ayant entraîné une interruption totale de travail supérieure à huit jours, et dégradations volontaires par incendie », a souligné le parquet, qui va requérir son placement en détention provisoire.

« L’examen psychiatrique pratiqué au cours de la garde à vue conclut, à ce stade, à l’entière responsabilité pénale de la personne mise en cause », selon la même source.

Les trois victimes « toujours en cours d’identification »

Dès lundi, le parquet de Grasse avait expliqué privilégier « la thèse d’une intervention humaine » pour cet incendie, les premières constatations de l’expert diligenté sur les lieux ayant permis d’« écarter un sinistre d’origine accidentelle ».

L’homme en garde à vue avait été interpellé en début de soirée dimanche, après « l’exploitation de la vidéoprotection de la ville » qui avait permis de repérer « un individu quittant l’immeuble deux minutes avant que les caméras ne détectent un début d’incendie », à 2 h 49 dimanche matin, avait expliqué le procureur dans un précédent communiqué.

Les trois victimes mortes dans cet immeuble de cinq étages situé dans le centre historique de Grasse, deux femmes et un homme, « sont toujours en cours d’identification, notamment au moyen d’expertises ADN », a ajouté le parquet mardi. Deux d’entre elles ont péri dans les flammes et une autre, qui s’était probablement défenestrée pour tenter d’échapper au feu, avait été retrouvée inanimée par les pompiers, devant le bâtiment.

Trois personnes ont également été grièvement blessées dans l’incendie, dont l’une était toujours en « urgence vitale » lundi, selon le parquet. La situation de cette victime n’a pas été précisée mardi.

Cours en ligne, cours du soir, ateliers : développez vos compétences

Découvrir

Le centre de Grasse, ville connue pour son industrie du parfum, connaît un fort taux de pauvreté, mais des opérations de rénovation y sont menées depuis des années. L’immeuble où s’est déclaré l’incendie avait, comme d’autres bâtiments du centre historique, été mis en demeure d’accélérer les travaux de rénovation par la municipalité.

Le Monde avec AFP

[ad_2]

Continue Reading
Advertisement
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Copyright © 2019 - Le Collectif BI-TON