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« Les grandes écoles exaspérées par la concurrence agressive des officines qui vantent leurs mérites »

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Vendredi 7 juillet, la phase d’admission principale de Parcoursup prend fin. Plusieurs dizaines de milliers de néobacheliers et d’étudiants en réorientation n’ont toujours pas été admis dans un établissement d’enseignement supérieur et restent à la recherche d’une solution d’orientation. Laurent Champaney, président de la Conférence des grandes écoles (CGE) et directeur général des Arts et Métiers, alerte les jeunes et leurs familles quant à la qualité de certaines écoles privées qui recrutent en dehors de Parcoursup.

Début juin, après le début de la phase d’admission de Parcoursup, la CGE a lancé un appel à la vigilance des lycéens et de leurs familles dans leur choix d’orientation. Que craignez-vous, précisément ? Les établissements de la CGE sont exaspérés de se retrouver en concurrence avec des officines d’enseignement supérieur qui vantent leurs mérites de manière très agressive, avec de gros moyens de communication, en s’opposant au modèle pédagogique de nos écoles.

A l’écoute de ce que souhaitent entendre certains jeunes, elles proposent des formations sans professeurs puisque les professeurs sont exigeants. Elles ne délivrent pas non plus de diplôme reconnu par le ministère de l’enseignement supérieur, mais expliquent que les diplômes, c’est “has been”.

Et puis, à des jeunes gens en attente sur Parcoursup, elles assurent une réponse positive d’admission en quelques jours. Enfin, elles promettent des études en apprentissage, dès la première année, même si c’est juste un produit d’appel et qu’à la rentrée, faute d’employeur, le jeune devra bifurquer en formation initiale et payer plusieurs milliers d’euros.

Comment distinguer les établissements de qualité et ces officines ? Il existe dans l’enseignement supérieur de nombreux grades, de visas, et il est assez compliqué de s’y retrouver pour les familles. Néanmoins, l’Etat a mis en place un système de label qui permet d’identifier les établissements qui dispensent des formations contrôlées. Ces écoles peuvent afficher sur leur site un logo en forme de losange bleu. C’est un indicateur de qualité qui garantit la présence d’un corps professoral, l’existence de schémas d’études, un accompagnement des étudiants et, bien sûr, l’existence d’un campus.

De nombreuses écoles se targuent d’une reconnaissance de l’Etat en affichant une inscription au répertoire national des compétences professionnelles : que valent-elles ? En effet, ces écoles utilisent les outils d’évaluation du ministère du travail. Mais les critères de la voie professionnelle et de l’enseignement supérieur ne sont pas les mêmes, on n’accompagne pas un néobachelier, dans ses difficultés et ses choix, comme on forme un salarié adulte. Ce qui fait que ces formations ne se passent pas toujours bien et qu’il y a, en conséquence, de nombreux abandons.

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