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La place dominante de la voiture ne peut être remplacée par un seul mode de transport

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En France, le secteur des transports est celui qui contribue le plus au changement climatique, il compte pour 31 % de nos émissions. Et c’est la voiture individuelle qui pèse le plus lourd, puisqu’elle représente 16 % des émissions de la France. L’Union européenne a pris l’engagement de mettre fin à la vente de véhicules thermiques en 2035, en favorisant les véhicules électriques. Mais ce basculement d’une technologie à une autre ne sera pas suffisant pour réduire nos émissions, soulignent de nombreux experts. Comment diminuer la place de la voiture ? Existe-t-il des solutions concrètes de politiques publiques qui y sont parvenues ? Vers quel autre type de véhicules peut-on se tourner pour assurer nos déplacements en contribuant le moins possible au réchauffement climatique ?

Le chercheur spécialiste de la décarbonation des transports Aurélien Bigo apporte des réponses dans cet épisode du podcast « Chaleur humaine », diffusé le 9 mai 2023 sur le site du Monde.

Pourquoi la voiture pèse-t-elle autant dans nos émissions de gaz à effet de serre ?

Parce qu’aujourd’hui la voiture est très dépendante du pétrole et que brûler du pétrole, c’est beaucoup d’émissions de CO₂. La voiture est absolument dominante dans les mobilités et cette dépendance, sur des distances qui se sont allongées, explique que ce sont des gros montants d’émissions de CO₂.

La France s’est construite ces cinquante dernières années autour de l’usage de la voiture, avec des lieux d’habitation éloignés des emplois ou des écoles, des commerces. La voiture devient pour beaucoup obligatoire…

L’aménagement du territoire a été conçu par la voiture et pour la voiture. Elle a permis d’avoir cet étalement urbain, la dispersion de l’habitat en particulier. Une fois qu’on a cet aménagement du territoire, on est dépendant à la voiture, il n’y a que la voiture qui permet de faire des distances relativement longues, que la marche ou le vélo peuvent plus difficilement faire. Et cette dispersion rend les transports en commun peu adaptés. Quand il y a une forte densité de population, par exemple dans les plus grandes villes, c’est assez efficace de mettre des transports en commun en place parce qu’il y a des flux de déplacements importants. Mais quand on disperse beaucoup, ça devient plus difficile voire impossible à certains endroits d’avoir des transports en commun efficaces.

Il y a forcément une différence entre des usages en ville et en milieu rural, par exemple. Quelle est la division entre les usages de la voiture en France aujourd’hui ?

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