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La Chine accuse l’OTAN de “prendre en otage les pays de l’Indo-Pacifique”

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Lors du conseil de l’Atlantique Nord au siège de l’OTAN, à Bruxelles, le 5 avril 2023 ; au centre, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.

Signe des tensions accrues entre la Chine et l’Occident, Pékin va suivre de très près le sommet de l’OTAN qui doit se tenir à Vilnius les 11 et 12 juillet. D’ores et déjà, la reconduction pour une année supplémentaire de Jens Stoltenberg, son secrétaire général, est une mauvaise nouvelle pour Pékin, qui y voit la main de Washington. « Les Etats-Unis sont davantage le maître que le leader de l’OTAN », explique le journal chinois Global Times, le 6 juillet, dans un article titré : « La prolongation du [mandat du] chef de l’OTAN montre que le bloc craque de l’intérieur ».

La Chine voyait d’un bon œil la « mort cérébrale » (selon l’expression d’Emmanuel Macron) d’une organisation qu’elle qualifie parfois de « vestige de la guerre froide » et qui, à ses yeux, n’a plus de raison d’être depuis la dissolution de l’alliance militaire issue du pacte de Varsovie, en 1991. Son réveil à l’occasion de la guerre en Ukraine inquiète d’autant plus Pékin que l’OTAN s’intéresse de plus en plus à l’Asie.

En 2022, pour la première fois, en tant qu’invités, l’Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la République de Corée ont participé ensemble au sommet de l’OTAN qui s’est tenu à Madrid. « Nous nous trouvons face à une compétition systémique de la part d’acteurs, parmi lesquels la République populaire de Chine, qui portent atteinte à nos intérêts, à notre sécurité et à nos valeurs, et qui cherchent à fragiliser l’ordre international fondé sur des règles », indiquait le communiqué publié à cette occasion, en 2022.

Nervosité à Pékin

En visite au Japon puis en Corée du Sud fin janvier, M. Stoltenberg a explicité les raisons pour lesquelles la Chine se trouve désormais « beaucoup plus haut » dans l’agenda de l’OTAN : la présence de la Chine dans l’espace et le cyberespace, le manque de valeurs partagées, le comportement « agressif » de la Chine en mer de Chine du Sud « et dans cette région », la construction d’armes de longue portée et la coopération « de plus en plus étroite » avec la Russie. En juin, il a été annoncé que les quatre pays de l’Indo-Pacifique allaient renforcer leur partenariat avec l’OTAN. Leurs dirigeants sont attendus au sommet de Vilnius.

Lire aussi : Joe Biden qualifie Xi Jinping de « dictateur » et provoque la colère de Pékin

Evidemment, la Chine est hostile à cette évolution. Signe de la nervosité qui règne à Pékin, Wang Yi, le numéro un de la diplomatie chinoise, s’est laissé récemment aller à des propos tendancieux : « Les Américains et les Européens sont incapables de distinguer des Chinois de Japonais ou de Coréens. Peu importe que nous nous teignions en blond ou que nous nous fassions refaire le nez, nous ne serons jamais des Occidentaux. Nous devons savoir où sont nos racines », a-t-il déclaré mardi 4 juillet à des diplomates japonais et sud-coréens.

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