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Jean-Luc Mélenchon s’inquiète des « innombrables » menaces après l’incendie de la maison d’un militant de LFI.

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« Ils ont le droit de nous détester, pas de nous assassiner. » Après l’ouverture d’une information judiciaire pour « tentative d’assassinat » par le parquet d’Epinal, Jean-Luc Mélenchon a lancé « l’alerte », vendredi 28 juillet, devant le domicile incendié d’un militant de La France insoumise (LFI) à Rochesson, dans les Vosges.

Les premières constatations des gendarmes ont permis de mettre en évidence « une intervention humaine volontaire dans la survenance du sinistre », a déclaré vendredi le procureur de la République, Frédéric Nahon, dans un communiqué.

« Nous sommes là rassemblés car la solidarité est notre unique force », a clamé Jean-Luc Mélenchon dans un discours devant une centaine de personnes, dont des « insoumis » et quelques écologistes et autres militants de gauche. Ils étaient réunis devant la maison concernée, dont la partie haute a été presque complètement détruite.

« Nous réclamons aux hypocrites qu’ils manifestent autant d’émotion » que lorsque les permanences ou les domiciles de leurs députés sont attaqués, a déclaré M. Mélenchon, qui dénonce des menaces « innombrables sur les réseaux sociaux » de la part de l’extrême droite. Il a dit son « refus absolu de la violence dans le combat politique ». En effet, l’« insoumis » a rappelé que deux domiciles de militants de LFI avaient été attaqués, en mars 2017 près de Nantes et en septembre 2019 dans l’Essonne.

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« Menaces toujours plus importantes »

L’incendie dans les Vosges a eu lieu en pleine nuit, à 2 h 30, et « c’est un miracle que j’aie été réveillé » pour fuir la maison, a témoigné la victime, Willy Malaroda, auprès de l’Agence France-Presse. Il a porté plainte pour « tentative d’assassinat ».

Le septuagénaire a raconté avoir auparavant reçu plusieurs fois à son domicile des menaces, pour le militantisme en faveur des « insoumis » de sa femme, morte en début d’année. Des affiches dans son garage avaient aussi été brûlées, ses pneus de voiture crevés, des pieds de cochon déposés devant chez lui. Des mains courantes avaient été déposées pour ces faits.

Les faits surviennent « dans un contexte de menaces toujours plus importantes, notamment de la part de l’extrême droite », à l’encontre des députés, porte-parole et militants du parti, s’insurge LFI. « Ça commence à dégénérer complètement : “L’autre ne pense pas comme moi, alors je crame sa maison”… », s’est émue Corinne Gross, une militante de LFI de 55 ans venue au rassemblement de vendredi.

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Le Monde avec AFP

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