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Je rencontre davantage de difficultés avec la messe ordinaire, la messe traditionnelle est magnifique, elle est plus verticale

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Ils arrivent par groupes de plusieurs dizaines et se déversent sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Chartres. En ce 29 mai, fourbus, les joues rougies par le soleil ardent qui a dardé ses rayons sur leurs visages tout au long de leur marche, les jeunes, qui ont participé au pèlerinage organisé par l’association Notre-Dame de Chrétienté, s’assoient où ils peuvent.

Messe dans la cathédrale de Chartres, lors du pèlerinage de la Pentecôte, le 29 mai 2023.

Ils sont 16 000 à avoir cheminé, trois jours durant et sur cent kilomètres, entre l’église Saint-Sulpice à Paris et la cathédrale de Chartres. A l’arrivée, tout le monde n’aura pas sa place à l’intérieur de l’édifice pour assister à la messe en latin, point d’orgue de ce pèlerinage traditionnel qui rassemble au-delà de son camp.

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Qu’à cela ne tienne, ceux demeurés dehors observeront ce rite, devenu le symbole d’une conception traditionaliste du catholicisme, sur des écrans géants. Surtout, ils auront droit à la procession des chapitres portant leurs drapeaux et des prêtres en soutane, autre symbole de la frange identitaire du catholicisme.

Ceux qui le veulent se feront confesser par les clercs assis à cet effet aux quatre coins du parvis. Ici, la moyenne d’âge ne dépasse pas 20 ans. L’événement est un haut lieu de retrouvailles de la jeunesse catholique française. Comme le seront les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), du 2 au 6 août, à Lisbonne ; 40 000 Français s’y rendront, dont une partie – la plus importante – était attendue dès mercredi 26 juillet dans le but de passer du temps au sein de différents diocèses portugais. La délégation tricolore sera la troisième en nombre, après celles de l’Italie et de l’Espagne.

Rigidité assumée dans les principes religieux et sociétaux

Marie, elle, n’y sera pas. Du moins pas cette fois. A l’instar de beaucoup de jeunes venus marcher « pour se retrouver » entre Paris et Chartres en cette fin de mai, la lycéenne de 18 ans apprécie particulièrement la messe en latin. « J’ai plus de mal avec la messe normale, la messe traditionnelle est belle, elle est plus verticale, le prêtre est tourné vers Dieu plutôt que vers nous et le latin assure une solennité et une gravité que le français ne permet pas », affirme la jeune fille. Pour elle, au-delà du simple rite, il s’agit aussi d’un symbole de « valeurs traditionnelles » avec lesquelles elle se retrouve : une certaine conception classique de la famille, de la morale sexuelle et de la société dans son ensemble avec une opposition personnelle assumée à l’avortement et au mariage homosexuel.

Thomas D. converti en 2019 au catholicisme, montre son tatouage de la Vierge Marie, à Chartres, le 29 mai 2023.

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