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Après les déclarations d’Aurore Bergé, les associations se réjouissent de voir enfin la question abordée

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Aujourd’hui, le congé parental n’est pris à temps plein que par 1 % des pères et 14 % des mères.

La nouvelle ministre des solidarités et des familles, Aurore Bergé, a indiqué, mardi 25 juillet, dans un entretien accordé au quotidien régional Ouest-France, qu’elle réfléchissait à réduire la durée du congé parental et à mieux le rémunérer. Si les associations se réjouissent que la question soit portée à l’agenda politique, elles restent prudentes sur son éventuelle mise en œuvre.

Le congé parental – différent du congé maternité, fixé à seize semaines, et du congé paternité, de vingt-huit jours – est un congé renouvelable deux fois et rémunéré sur une base forfaitaire de 425 euros par mois en cas de cessation complète d’activité. Selon la ministre, ce congé est à la fois trop peu utilisé, car insuffisamment rémunéré, et trop souvent pris à contrecœur par les mères, faute de solution de garde. D’après une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques publiée en 2021, le congé parental n’est pris à temps plein que par 1 % des pères et 14 % des mères. Une situation que Mme Bergé a jugée « doublement insatisfaisante ».

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A peine rendue publique, cette annonce a fait bondir une partie des hommes et des femmes politique de gauche. « Je n’apporte pas de réponse immédiate, mais il faut ouvrir ce débat de manière collective, avec les parents, tous ceux qui travaillent avec les jeunes enfants et les associations familiales », a rappelé la ministre à l’AFP, dans la soirée du 25 juillet. Du côté des associations, on se félicite que cette question soit enfin abordée. Pour Marie-Andrée Blanc, présidente de l’Union nationale des associations familiales (UNAF), cette annonce est « un bon signal » puisque l’indemnisation est « un point-clé » pour rendre ce congé plus attractif. Pour la responsable, cette réforme doit être menée avec une vraie politique de la petite enfance.

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Les propositions des associations

Une demande également relayée part l’association Terra Nova : « Toute réforme du congé parental qui ne serait pas précédée ou tout du moins accompagnée par une vigoureuse politique de création de places d’accueil en collectif (crèches notamment) serait vouée à l’échec et contre-productive », prévient Kenza Tahri, la directrice plaidoyer du think-tank. Dans cette optique, l’ancienne présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale a tenu à rappeler l’engagement du gouvernement de créer 200 000 places de crèches supplémentaires d’ici à 2030 et d’engager la revalorisation salariale des métiers de la petite enfance.

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Selon Kenza Tahri, l’idée d’un congé parental plus court et mieux rémunéré est donc « une bonne piste », à condition de conserver, pour les couples qui le souhaitent, la possibilité de l’étendre à trois ans. Dans le détail, l’association recommande la mise en place d’un congé parental d’un an, à répartir à égalité entre les deux parents et dont la rémunération serait équivalente à 80 % du dernier salaire. « L’objectif est de mieux concilier vie professionnelle et [vie] familiale et de lutter contre les inégalités de genre en impliquant plus fortement les pères », rappelle Mme Tahri, qui espère, à terme, rendre cette implication « comme allant de soi », y compris pour les employeurs.

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