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Gauche : la position de Mélenchon critiquée au sein même de la Nupes

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 Jean-Luc Melenchon, lors d’un rassemblement, à Ax-les-Thermes (Ariège), le 21 mars 2023.

Des prises de position, qui marquent une vraie différence avec celles de ses alliés. Depuis le début des émeutes urbaines, suite à la mort de Nahel M., le mardi 27 juin, le fondateur de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, et ses troupes, sont pointés du doigt par le camp présidentiel, la droite et l’extrême droite, qui leur reprochent de ne pas condamner fermement les violences et les pillages, et de jeter de l’huile sur le feu. Mais pas seulement. À gauche, les autres forces de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) – socialistes, communistes et écologistes – critiquent également le leader des « insoumis », en déplorant qu’il n’appelle pas à l’apaisement.

Dimanche 2 juillet, sur LCI, M. Mélenchon refusait toujours « d’appeler au calme ». Il n’a pas non plus voulu soulever la responsabilité des casseurs, qui commettent les actes de violence. « Ce sont les pauvres qui s’insurgent », a-t-il affirmé, en estimant que les policiers « sont responsables d’une partie de la situation ». Et d’ajouter : « C’est celui qui porte l’autorité qui porte la responsabilité. »

Deux jours plus tôt, le triple candidat à la présidentielle faisait même le tri entre les dégradations acceptables et les autres. Dans une vidéo diffusée après le saccage de nombreux services publics, il demandait aux « plus jeunes » de ne « pas toucher » aux écoles, aux bibliothèques et aux gymnases, en les présentant comme « notre bien commun ».

Olivier Faure concède « un profond désaccord »

« Cela veut dire quoi, que tout le reste, on peut le brûler ? », s’est interrogé samedi 1er juillet l’ancien premier ministre de François Hollande, Bernard Cazeneuve. L’ex-socialiste était à Lyon aux Journées d’été de la maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, à la tête d’un courant opposé à la Nupes. Egalement présent, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, accusé d’avoir inféodé le parti à LFI, a été une nouvelle fois sommé de se justifier. Le député de Seine-et-Marne a dû concéder « un profond désaccord » avec le leader des « insoumis ». « Nous n’avons pas à encourager les exactions sur les commerces et les biens publics », a-t-il ajouté. Cette sortie a piqué au vif M. Mélenchon, qui a rappelé sur LCI que M. Faure avait voté la loi de 2017 sur l’assouplissement de l’usage des armes à feu pour les policiers, alors proposée par Bernard Cazeneuve. « Leur profond désaccord, c’est sans doute cette loi », a lancé le fondateur de LFI.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés A gauche, la mort de Nahel M. réactive les clivages et agite la « convergence des soulèvements »

Les prises de position de Jean-Luc Mélenchon tranchent avec le reste de la Nupes, qui a condamné sans réserve les violences de ces derniers jours. Interrogé sur Franceinfo, samedi 1er juillet, Fabien Roussel a reconnu tenir « un discours différent » du leader de LFI. Le chef de file communiste a précisé qu’il avait « dès le début » appelé « au calme », comme les écologistes, et a refusé d’établir une hiérarchie entre les dégradations commises ces derniers jours.

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