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En Équateur, suite à l’assassinat de Fernando Villavicencio, sa colistière se lance dans la course à la présidentielle.

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Andrea Gonzalez, nouvelle candidate du parti Construye à la présidentielle,  le 12 août à Quito.

La colistière du candidat à la présidentielle équatorienne assassiné, Fernando Villavicencio, le remplacera pour le scrutin du 20 août, a annoncé samedi leur parti. Andrea Gonzalez sera la candidate du parti centriste Construye après l’assassinat perpétré mercredi.

M. Villavicencio, un journaliste de 59 ans en croisade contre la corruption dans son pays, qui était en deuxième position dans les enquêtes sur les intentions de vote à la présidentielle, a été tué par balles alors qu’il quittait une réunion électorale dans la capitale, Quito. La plus grande partie de l’Equateur est depuis soumise à l’état d’urgence, et le président Guillermo Lasso a accusé le crime organisé d’être responsable du meurtre.

Mme Gonzalez, une écologiste de 36 ans, était une alliée de longue date de Fernando Villavicencio. « Le nom du candidat à la vice-présidence sera annoncé dans les prochaines heures, et il sera choisi parmi les plus fidèles de ceux qui ont partagé les combats du camarade Fernando Villavicencio », a précisé le parti.

Lire aussi : En Equateur, un crime qui menace l’Etat

Mme Gonzalez s’est consacrée en particulier à la défense des océans et de la mangrove, à la lutte contre la déforestation et le trafic d’animaux sauvages. Elle doit participer dimanche à Quito à un débat présidentiel. Six Colombiens ont déjà été arrêtés dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de M. Villavicencio, et un a été tué juste après l’attentat.

Opération militaire et policière dans une prison

Plus tôt samedi, près de 4 000 soldats et policiers équatoriens ont participé à une opération au sein de la prison où est détenu Fito, le chef du gang le plus puissant du pays, que Fernando Villavicencio accusait de le menacer. Ces forces de l’ordre sont entrées à l’aube, à bord de véhicules blindés, dans la prison Numéro 8 de Guayaquil (sud-ouest), où José Adolfo Macías, alias Fito, chef du puissant gang Los Choneros, est détenu depuis 2011.

Sur une photo publiée par les autorités, il apparaît de face, mains sur la tête. Sur une autre il est allongé sur le sol, en sous-vêtements, avec une dizaine d’autres prisonniers. Le nom de Fito fait la une de la presse en Equateur depuis l’assassinat de Fernando Villavicencio. Il avait affirmé la semaine dernière que le chef du gang, condamné à trente-quatre ans de prison pour assassinat et trafic de drogue, avait menacé de le tuer.

Les gangs de narcotrafiquants sont puissants dans les prisons du pays. Plus de 430 détenus sont morts lors d’affrontements entre bandes rivales à l’intérieur des établissements depuis 2021, des dizaines d’entre eux ayant été démembrés et leurs corps brûlés.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés L’Equateur traumatisé après l’assassinat d’un candidat à la présidentielle

Le Monde avec AFP

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