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En Auvergne-Rhône-Alpes, les services d’urgence redoutent la canicule et le Covid-19

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Dans le service des urgences de l’hôpital d’Arcachon (Gironde), le 10 août 2023.

En plein après-midi, alors qu’une brise caressait doucement et emportait les paroles étouffantes de la ville, une septuagénaire avançait lentement dans la pharmacie Lafayette du centre-ville de Lyon. Son souffle était court, “à cause du Covid long”, disait-elle. Elle cherchait un conseil pour faire face à la canicule, un endroit où trouver un peu de fraîcheur. La pharmacienne lui indiqua une maison de retraite à proximité. Elle repartit alors dans la cité écrasée de chaleur, pâle sous le soleil implacable.

« Les patients en difficulté augmentent. Beaucoup viennent pour un mal de tête persistant. Je conseille sans arrêt de s’hydrater, je dis aux personnes âgées qu’il faut absolument éviter de sortir l’après-midi », témoigna Ingrid Paradis. Selon cette pharmacienne, « la chaleur commence à produire ses effets ». Les ventes de compléments alimentaires contre la déshydratation ou le sommeil perturbé ont augmenté de 10 % par rapport à l’été 2022 dans le réseau des 300 pharmacies Lafayette en France. Signaux précurseurs ?

La situation est tendue mais sous contrôle, sans symptôme alarmant. Du moins pour l’instant. Tel est en substance le tableau des services de santé de la région Auvergne-Rhône-Alpes, décrit par les directions d’établissement, alors qu’une période de lourde chaleur s’installe et qu’une suspicion de reprise de Covid-19 se fait sentir.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Une canicule tardive s’installe en France, symptôme du réchauffement climatique

Après quatre départements concernés la semaine dernière, les douze départements de la deuxième région de France sont désormais placés en vigilance orange canicule. Les huit prochains jours s’annoncent éprouvants, avec des températures nocturnes elles aussi en hausse. A Lyon, lundi 21 août, le thermomètre pourrait atteindre les 41 °C en journée et 25 °C la nuit, selon les prévisions de Météo-France. Ce qui dépasserait le record de chaleur de 40,5 °C enregistré le 13 août 2003.

« Effort d’anticipation »

« Nous n’avons constaté aucun cas grave directement lié à la canicule dans nos services d’urgence. L’effet de la chaleur peut intervenir au bout de plusieurs jours. Tous les professionnels de santé sont mobilisés », affirmait Anne Roux, directrice des affaires générales et de la communication des Hospices civils de Lyon (HCL). Les hôpitaux lyonnais ont mis en place des espaces rafraîchis, avec climatiseurs, ventilateurs et brumisateurs dans les chambres et les couloirs, ainsi que des menus adaptés et la diffusion systématique des bonnes pratiques. « Nous faisons un effort d’anticipation pour éviter une situation de surchauffe », précisait Anne Roux.

« Pour l’instant, nous ne constatons pas d’embouteillage dans les urgences. Nous n’avons pas enregistré d’augmentation significative des admissions liées aux conditions climatiques. Les personnes âgées risquent des répercussions au bout de plusieurs jours », ajoutait avec prudence Charles-Henry Guez, vice-président du Syndicat des médecins libéraux et de l’Union régionale des professionnels de santé d’Auvergne-Rhône-Alpes. Les services d’urgence lyonnais enregistrent en moyenne 400 passages par jour, contre 380 en août 2022. Une légère hausse qui incite à la vigilance.

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