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Deux premiers cas autochtones de dengue identifiés dans les Bouches-du-Rhône

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Limoges,  le 12 avril 2023. Campagne de prévention contre le moustique tigre (lutte anti-vectorielle) réalisée par la société Altopictus à Limoges, dans le quartier environent la rue Montlhéry où un moustique tigre fut découvert en 2022.

Il s’agit des premiers cas autochtones de la saison estivale. Deux personnes résidant ensemble à Gardanne, près de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, ont été identifiées comme porteuses du virus de la dengue alors qu’elles n’avaient pas voyagé en zone contaminée avant l’apparition de leurs symptômes. Cela signifie qu’elles ont attrapé la maladie sur le territoire français, par l’intermédiaire d’un moustique-tigre – Aedes albopictus de son vrai nom. Un premier signal pris au sérieux par l’Agence régionale de santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte d’Azur, alors que le nombre de moustiques-tigres ne fait qu’augmenter sur le territoire métropolitain depuis son arrivée en 2004 à Menton.

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« Pour éviter la propagation de la maladie, une démoustication a été réalisée [vendredi matin] dans un rayon de 200 mètres dans le quartier de lieu de résidence des cas (voie publique, jardins privés) », précise l’ARS dans un communiqué vendredi 4 août. Il s’agit de la procédure standard dans les cas de transmission autochtone, complétée par une enquête en porte-à-porte dans le quartier concerné pour identifier d’éventuelles autres personnes présentant des symptômes évoquant la maladie. « Un second passage sera réalisé la semaine prochaine pour être certain que tout risque est éliminé », précise Grégory L’Ambert, responsable du pôle de lutte préventive contre l’Aedes albopictus à l’Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen (EID-Med), acteur historique de la lutte contre les moustiques dans le pourtour méditerranéen.

La démoustication consiste à pulvériser de la deltaméthrine, un pesticide de la famille des pyréthrinoïdes, autour des cas autochtones ou importés par des voyageurs contaminés. Pourquoi dans un rayon de 200 mètres ? Le moustique-tigre est connu pour se déplacer de manière limitée autour de son point d’éclosion, une distance estimée à environ 150 mètres par les entomologistes.

Pose massive de pièges

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui comporte le plus grand nombre de communes colonisées par Aedes albopictus, fait l’objet d’une surveillance particulière. En 2022, cinquante-deux cas autochtones y ont été documentés sur les soixante-six repérés en France, lors d’une épidémie jugée « exceptionnelle » par Santé publique France. Depuis le début de la saison 2023, seuls vingt-neuf cas importés y ont jusque-là été signalés et vingt traitements réalisés. « Mais le plus gros est devant nous et les choses s’accélèrent avec les retours de vacances », précise M. L’Ambert.

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