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Comment veux-tu que je le sache maintenant ?

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Retrouvez la série des casse-pieds de l’été ici.

C’est toujours leur réponse qu’on attend. Voici les “peut-être”, les “je te confirme ça bientôt”, les “faut que je voie”, ceux qui, détestant être enfermés dans des projets, ne disent non à aucune invitation, mais jamais oui non plus. Depuis le printemps, on attend, donc. Les autres ont répondu, mais les “peut-être” n’arrivent pas à se positionner. De leur point de vue, il manque toujours une information qui les empêche de décider : s’ils seront toujours en couple, à quelle date ils auront récupéré les enfants et même leur humeur à venir. Oui, ils ont envie d’aller rejoindre leurs amis à Concarneau, mais qui dit qu’ils en auront toujours envie dans trois semaines ? Célibataires, ils savent qu’ils auraient intérêt à dire oui à cette invitation en Provence chez des amis, mais ils veulent se laisser la possibilité de partir avec un de leurs multiples rendez-vous.

Au lieu de s’excuser de leur indécision prolongée, ils laissent entendre à leurs amis qu’ils ont bien de la chance d’avoir des vies bien organisées qui leur permettent une visibilité à cinq mois ; les leurs sont trop intenses pour qu’ils puissent s’engager si rapidement. Si l’invitation vient des parents, les “peut-être” n’hésiteront pas à les culpabiliser en disant : “Mais comment veux-tu que je sache maintenant ?”

Il est impossible de ne pas penser qu’ils attendent secrètement une proposition plus intéressante, d’autant plus qu’en demandant : “Il y aura qui ?”, ils laissent entendre qu’ils se décideront en fonction de la liste des participants. Leur comportement agace, vexe. Bien sûr, c’est une habitude qu’ils ont toute l’année – dire oui et annuler s’ils trouvent mieux -, mais lorsque l’on compte les lits disponibles à la location, leurs indécisions pèsent davantage.

Ils déboulent sans prévenir

Alors que les hébergements de vacances sont comme des châteaux de cartes qui tiennent difficilement en équilibre, les “peut-être” ne peuvent pas s’empêcher de déplacer une carte pour voir si l’ensemble tient toujours : ils annoncent au dernier moment un enfant supplémentaire, un cousin de passage, une arrivée un jour plus tôt. On les voit même débarquer sans prévenir au milieu de l’été parce que, faute de mieux, ils n’ont rien trouvé d’autre et ignorent que les invitations ont une date limite. Tout se complique lorsqu’ils arrivent avec un groupe d’amis ou leur famille élargie. Car ceux qui attendent pour faire des projets sont parfois des familles recomposées avec des dynamiques complexes qui, lorsqu’elles arrivent, ressemblent à des groupes UCPA.

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