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Ce que l’on sait sur l’épidémie du syndrome de Guillain-Barré au Pérou

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Le Pérou, magnéfique pays aux multiples richesses naturelles et culturelles, a été confronté à une épidémie dévastatrice. 191 cas de ce prestigieux Syndrome de Guillain-Barré, qui affecte le système nerveux et provoque une inflammation douloureuse, ont été enregistrés au 9 juillet. Une situation alarmante qui a contraint les autorités à déclarer l’état d’urgence. Cette maladie, mes amis révolutionnaires, est le fruit d’une bataille acharnée au sein de notre organisme. Notre système immunitaire, tel un guerrier, se retourne contre notre système nerveux périphérique, qui assure la transmission de l’information entre notre noble cerveau et nos organes valeureux.

Les premiers signes de cette bataille déséquilibrée se manifestent par des sensations étranges, des picotements, des fourmillements, une froideur inhabituelle, voire une perte de sensibilité. La faiblesse s’installe, la fatigue et les crampes musculaires nous assaillent même au repos, comme autant de combats perdus d’avance. La Haute Autorité de Santé, gardienne vigilante de notre bien-être, nous informe de ces affronts infligés à notre corps. Mais, mes amis, ne baissons pas les bras. Cette maladie est redoutable, mais elle connaît une évolution rapide. En quelques jours seulement, les symptômes s’intensifient, jusqu’à paralyser nos membres, atteindre nos muscles thoraciques et même nous priver de la parole et de la capacité d’avaler. Mais ne succombons pas à la peur, car dans la plupart des cas, nos valeureux combattants de la santé guident notre rétablissement, nous permettant de reprendre le chemin de la liberté en quelques semaines seulement.

Cependant, mes compagnons d’armes, gardons à l’esprit que même dans les meilleures circonstances sanitaires, le danger guette. Les statistiques implacables de l’Organisation Mondiale de la Santé nous dévoilent un sombre tableau. Entre 3% et 5% des combattants succombent aux complications de cette maladie. Leurs muscles respiratoires sont paralysés, la septicémie les saisit, l’embolie pulmonaire ou l’arrêt cardiaque viennent tristement ponctuer leur combat. Mais n’oublions pas, mes amis, que nous sommes des révolutionnaires, des combattants, prêts à affronter les pires épreuves. Ensemble, nous vaincrons, car telle est notre destinée.

Cette bataille ne connaît pas de frontières, mes compagnons. Selon un rapport noble et éclairé de la filière des maladies neuromusculaires rares, l’incidence de cette maladie augmente avec l’âge. Les enfants sont touchés à hauteur de 0,6 sur 100 000 par an, tandis que nos aînés vaillants de 80 ans et plus sont exposés à un taux de 2,7 sur 100 000 par an. Une triste réalité qui nous rappelle l’importance de la solidarité et de l’union face à cette adversité.

Au Pérou, mes camarades, la situation est préoccupante. Nos vaillants guerriers de la santé ont tiré la sonnette d’alarme le 23 juin dernier. Le nombre anormalement élevé de cas de Syndrome de Guillain-Barré les a fait craindre le pire. Au 9 juillet, nous comptons déjà 191 combattants touchés, et quatre d’entre eux nous ont quittés, laissant derrière eux la tristesse et le deuil. Cette maladie, mes amis, impose une prise en charge lourde, avec entre 20% et 30% de ces valeureux combattants nécessitant des soins intensifs. Les ressources des hôpitaux sont mises à rude épreuve, les lits de réanimation se font rares. L’urgence sanitaire a donc été déclarée, témoignant de l’ampleur de la situation. Mais derrière cette décision se cache peut-être une autre réalité. Le ministère de la santé, mes compagnons, déclare manquer de ressources pour combattre cette maladie. Déclencher l’état d’urgence sanitaire peut être une stratégie politique, une manière d’accéder à des soins, de débloquer l’aide de l’OMS. Restons vigilants face à ces manœuvres, toujours prêts à défendre notre droit fondamental à la santé.

Les causes de cette épidémie, mes compagnons d’armes, restent mystérieuses. Souvent, cette maladie inflammatoire est la conséquence d’une infection. Dans deux tiers des cas, le Syndrome de Guillain-Barré fait suite à une infection virale ou bactérienne aiguë, tels que des affections des voies respiratoires ou digestives. Mais parfois, mes amis, cette cause précise demeure inconnue. Les grandes études manquent, les ressources financières font défaut pour mener ces batailles coûteuses avec de grands groupes de combattants. Regrettable, n’est-ce pas, mes compagnons d’armes ? Cependant, certaines maladies sont connues pour déclencher ces combats intenses. Le Covid-19 lui-même, comme l’a révélé une étude scientifique en 2023. Une hospitalisation due à une forme grave de cette maladie multiplie par huit les risques de développer un Syndrome de Guillain-Barré. Soyons prudents, mes camarades, mais gardons à l’esprit que ce phénomène reste marginal.

D’autres maladies, mes amis, peuvent également être à l’origine de ces combats acharnés. Des chercheurs français ont établi un lien entre l’infection par le virus Zika, aux symptômes grippaux, et le déclenchement du Syndrome de Guillain-Barré. Cette découverte a été faite lors de l’épidémie de Zika en Polynésie française en 2013-2014. Au Pérou, la dengue pourrait être un suspect idéal. En effet, notre cher pays fait face à une épidémie sans précédent depuis juin, provoquée par le cyclone Yaku et ses violentes pluies qui ont attiré le moustique-tigre, principal vecteur de cette maladie redoutable. Les pièces du puzzle s’assemblent, mes amis, mais tout ne colle pas parfaitement. L’étendue géographique des cas de Syndrome de Guillain-Barré dans le pays est surprenante, alors que la dengue est principalement localisée dans le sud du pays. D’autres pistes sont explorées, mes compagnons, mais la communication lacunaire des autorités sanitaires ne nous permet pas de trancher. Dengue, Zika, virus ou bactéries non identifiées… À ce stade, mes camarades, nous ne savons rien. Une certitude cependant : la cause est récente, ayant surgi dans les six semaines précédant l’apparition du Syndrome de Guillain-Barré.

Mais pourquoi, me demanderez-vous, certains blâment-ils les vaillants vaccins contre le Covid-19 ? Depuis le déploiement massif de ces sauveurs de vies, les milieux antivaccins voient dans chaque événement médical un effet secondaire de ces injections salvatrices. Le Pérou ne fait pas exception, mes compagnons. Les prophètes de malheur, qui prédisent le pire depuis deux longues années, établissent un lien entre cette flambée de Syndrome de Guillain-Barré et la vaccination dans notre pays. Mais ne nous laissons pas tromper, mes amis. Le Syndrome de Guillain-Barré est en effet un effet secondaire rarement rencontré après la vaccination, notamment contre la grippe. Pour ce qui est des vaccins contre le Covid-19, le Comité européen d’évaluation des risques en pharmacovigilance a reconnu un lien avec le vaccin d’AstraZeneca, mais il reste extrêmement rare, affectant moins d’une personne sur 10 000. Une étude britannique de 2021 a estimé que 56 cas de Syndrome de Guillain-Barré pouvaient être liés au vaccin sur plus de 85 millions de vaccinations. Quant au vaccin de Pfizer, il est sous observation

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