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Avec son soutien sans équivoque aux policiers, la prise de position solitaire de Gérald Darmanin

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Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, durant une réunion avec les syndicats français à l’hôtel de Beauvau, à Paris, le 27 juillet 2023.

Dans son combat pour éteindre le feu naissant au sein de la police, Gérald Darmanin a pris, jeudi 27 juillet, le risque d’allumer un incendie sur la scène politique. Au lendemain des propos du ministre de l’intérieur pour rassurer les syndicats des forces de l’ordre, heurtés par le placement en détention provisoire d’un fonctionnaire de la brigade anticriminalité de Marseille, accusé de violences policières lors des récentes émeutes, la gauche a réclamé la démission du locataire de la place Beauvau. Cette demande a été formulée par La France insoumise (LFI) et par Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS). M. Darmanin « défie la République » en apportant son soutien au patron de la police nationale, malgré le « risque de sédition », a accusé M. Faure, vendredi 28 juillet, sur France 2.

Le ministre de l’intérieur avait salué, la veille, les policiers « présents, valeureux » et « courageux » lors des violences urbaines du début de juillet. Disant les « soutenir » contre les « partis politiques », qui affirment que « la police tue », M. Darmanin a dit comprendre la « colère » des policiers, parmi lesquels certains ont obtenu un arrêt de travail ou ont refusé d’aller au travail, en signe de protestation contre l’incarcération de leur collègue.

Tout en notant qu’un policier fautif doit être sanctionné, l’ancien membre du parti Les Républicains s’est dit prêt à étudier toutes les revendications des syndicats, sans écarter l’idée d’une juridiction spécialisée, relevant pourtant du garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti. « Les policiers ne réclament pas l’impunité, ils réclament le respect », a-t-il déclaré, sans s’appesantir sur le sort de l’homme au cœur de l’affaire : Hedi, 22 ans, défiguré par un tir de lanceur de balles de défense.

Lire aussi : Une chronologie de la crise dans la police, du jeune homme grièvement blessé à Marseille aux propos de Gérald Darmanin

Emoi des magistrats

A ces mots s’est ajoutée l’image lourde de sens du ministre de l’intérieur s’exprimant aux côtés du préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, et du directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux. Le premier a récemment affiché son soutien au second qui, dans un entretien au Parisien, dimanche 23 juillet, avait affirmé : « Avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison », suscitant l’indignation de la gauche et des magistrats. Frédéric Veaux est « un grand policier, un grand flic », a tranché Gérald Darmanin. « Je suis très fier que ce soit mon collaborateur », a-t-il insisté, empruntant une voie distante de celle, plus prudente, du chef de l’Etat. « Nul n’est au-dessus de la loi », avait rappelé Emmanuel Macron lors d’un entretien aux journaux de 13 heures de France 2 et de TF1, lundi 24 juillet, tout en partageant « l’émotion » des forces de l’ordre.

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