Connect with us

Francais

Aux Pays-Bas, le premier ministre, Mark Rutte, annonce son départ de la politique.

[ad_1]

Le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, ici le 24 juin 2023.

Surprise totale à la Deuxième chambre de La Haye, lundi 10 juillet, alors que les députés devaient débattre de la chute de la coalition dirigée par le libéral Mark Rutte. Trois jours après avoir précipité la fin de son alliance avec trois autres formations sur la question migratoire, le premier ministre a annoncé qu’il ne serait plus le candidat du Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD). Il cessera donc d’être premier ministre et quittera, définitivement affirme-t-il, la politique.

Interrogé après cette déclaration, il a déclaré : « En politique, on se demande certains soirs : est-ce que tout cela est bien utile ? Un enseignant, lui, ne doit jamais se poser cette question ». Une allusion au fait que, même à la tête de divers gouvernements depuis 2010, M. Rutte n’a jamais renoncé à donner des cours dans une école de La Haye.

Des dizaines de curieux massés près du Binnenhof, le centre du pouvoir à La Haye, vendredi 7 juillet, tentaient de comprendre pourquoi le libéral Mark Rutte, qui, en janvier 2022, avait pris la tête de son quatrième gouvernement en se présentant comme l’homme de la stabilité, venait de précipiter la chute de sa coalition au bout de 543 jours.

Lire aussi :
Article réservé à nos abonnés Aux Pays-Bas, le premier ministre, Mark Rutte, précipite la chute de sa coalition sur la question de l’accueil des réfugiés

Dans la soirée, à l’issue de trois jours de discussions, les quatre partis composant sa coalition se sont en effet quittés sur un constat de total désaccord à propos de la politique d’asile. Mark Rutte, qui s’est dit « déçu », évoquant des divergences « insurmontables » avec ses partenaires, a présenté par écrit, dans la soirée, la démission de son gouvernement. Le roi Willem-Alexander, rentré de Grèce, où il était en vacances, s’est entretenu avec lui samedi. Des élections devraient avoir lieu en novembre.

Lire aussi :
Aux Pays-Bas, la coalition au pouvoir se disloque sur fond de luttes intestines autour de la politique d’immigration

Une proposition inattendue du premier ministre, mercredi 5 juillet, sur la politique migratoire a mis le feu aux poudres. Déterminé à limiter le regroupement familial des réfugiés, Mark Rutte a souhaité que les personnes ayant fui une guerre – et susceptibles, selon lui, de regagner un jour leur pays d’origine – ne puissent faire venir des proches aux Pays-Bas que s’ils disposaient de ressources financières suffisantes. Des exceptions auraient été accordées pour 200 personnes par mois au maximum.

Précipiter un retour aux élections

« Inacceptable », a décrété le parti protestant centriste ChristenUnie, appuyé par les libéraux de gauche de D66. Cette formation a toutefois tenté, avec les chrétiens-démocrates, quatrième composante du gouvernement, de proposer un compromis, évoquant un mécanisme de limitation temporaire de l’accueil. Le premier ministre a refusé, manifestement désireux de satisfaire la base de son mouvement, le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD), qui réclame, depuis 2017, une politique migratoire plus stricte.

Il vous reste 58.09% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

[ad_2]

Continue Reading
Advertisement
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Copyright © 2019 - Le Collectif BI-TON