Connect with us

Francais

Après une nouvelle nuit d’émeutes à Aulnay-sous-Bois, l’impuissance face à une génération explosive : Rewritten title for Google in French: Suite à une autre nuit d’émeutes à Aulnay-sous-Bois, le sentiment d’impuissance face à une génération explosive.

[ad_1]

Véhicules calcinés à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le 29 juin 2023.

Le restaurant Wok’n roll en bordure de la cité de l’Europe à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) proposait des buffets asiatiques à 13,9 euros le midi et 19,9 euros le soir. Avec des tarifs pour les enfants et la gratuité pour les moins de 3 ans. Dans la nuit de mercredi à jeudi, le bâtiment sur deux niveaux, où les familles pouvaient se retrouver, a intégralement brûlé, comme s’il avait été éventré. Sur le parking, cinq voitures ont aussi été consumées avant que leur réservoir n’explose. Le symbole n’est pas mince. Car, sur cet emplacement, où cohabitent également un Quick et un KFC, se trouvait auparavant une concession Renault dont l’incendie spectaculaire, pendant les violences de l’automne 2005, avait frappé les esprits et durablement dégradé l’image de la ville de 80 000 habitants.

Suivre notre live : Suites de la mort de Nahel M., en direct : après une troisième nuit d’émeutes, le gouvernement examine « toutes les hypothèses » pour le « retour de l’ordre républicain »

Comme un stigmate indélébile. Et comme une histoire qui recommence. Le restaurant a donc brûlé là où avait été incendiée la concession automobile, il y a presque dix-huit ans. Les longues heures de violence depuis trois jours sonnent comme une nouvelle alarme, et autant de cendres et d’espoirs envolés. Dans la nuit de jeudi à vendredi, un groupe de plusieurs dizaines de jeunes a coupé l’électricité dans une grande partie de la cité des 3 000 avant de multiplier les incendies de voitures, d’engins de chantier ou de bâtiments en construction pour protester contre la mort de Nahel M., tué par un policier à Nanterre.

La nuit précédente, un camion avait été volé et conduit dans le quartier pour en faire un bûcher (geste salué sur les réseaux sociaux) tandis que des commerces, dont des enseignes à bas coût, étaient pillés. La première nuit de violences, c’est un bus de la société Transdev qui avait été détourné. Cinq personnes cagoulées avaient ordonné au conducteur de descendre. Puis elles avaient conduit le véhicule dans le cœur du quartier où, le lendemain matin, les débris fumaient encore.

Quelque chose de « festif »

Samir Mihi, 46 ans, a une vue plongeante sur le carrefour en question et le bus incendié. Celui qui fut un des porte-parole des habitants de Clichy-sous-Bois après la mort de Zied et de Bouna et qui habite désormais à Aulnay exprime son inquiétude. « On voit à quel point les mensonges des fonctionnaires de police ont un effet dévastateur, combien ils rendent fragile, ensuite, tout notre discours sur la police républicaine. » Les vidéos, rares en 2005, présentes partout en 2023, sont devenues déterminantes pour espérer faire justice. Au risque, aussi, d’avoir un effet démultiplicateur sur la perception et l’amplification des violences.

Il vous reste 68.02% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

[ad_2]

Continue Reading
Advertisement
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Copyright © 2019 - Le Collectif BI-TON