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Après la mort de Mohamed Bendriss lors des émeutes à Marseille, cinq policiers du RAID placés en garde à vue

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Un membre du RAID, en juin 2022.

Cinq policiers de l’antenne marseillaise du RAID ont été placés, mardi 8 août en matinée, en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur la mort d’un jeune homme, victime d’un arrêt cardiaque vraisemblablement provoqué par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) pendant les émeutes début juillet. La juge d’instruction en charge de cette enquête ouverte pour « coups mortels avec arme » a également ordonné l’audition, comme témoins, d’autres policiers de cette unité d’élite de la police nationale, qui avait alors été engagée dans des opérations de maintien de l’ordre.

Circulant à scooter, Mohamed Bendriss, un livreur âgé de 27 ans, avait été transporté à l’hôpital alors qu’il venait de s’effondrer, cours Lieutaud, dans le centre-ville de Marseille en proie, cette nuit du 1er au 2 juillet, à de nombreux pillages de magasins. Le jeune homme regagnait le domicile de sa mère. Lors de l’autopsie étaient révélés deux impacts sur le corps de la victime, l’un à la cuisse, l’autre en pleine poitrine. « Les éléments de l’enquête permettent de retenir comme probable un décès causé par un choc violent au niveau du thorax causé par le tir d’un projectile de type Flash-Ball », écrivait la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens, le 5 juillet. A cette date, il n’était pas possible de déterminer le lieu où le drame s’était passé, ni si Mohamed Bendriss avait ou non pris part aux émeutes, ni même s’il avait circulé dans cette zone. Selon des proches de la victime, ce père d’un enfant, et dont l’épouse en attendait un second, aurait été vu, quelques instants plus tôt, en train de filmer des interpellations dans une rue commerçante, à quelques encablures du cours Lieutaud.

De très nombreuses vidéos ayant été conservées pour nourrir les procédures ouvertes contre des pillards, certains enregistrements auraient permis de conduire l’inspection générale de la police nationale (IGPN) et la police judiciaire – les deux services d’enquête cosaisis – jusqu’aux fonctionnaires du RAID. Au vu des déclarations des gardés à vue et des explications qui ont été fournies par leurs collègues, la juge d’instruction a décidé, mardi soir, de prolonger la garde à vue pour trois des agents et de laisser sortir les deux autres.

Un cousin de la victime également blessé

Les avocats de l’épouse et de la mère de la victime, qui se sont constituées partie civile, se réjouissent de cette accélération de l’enquête. Dans un communiqué publié en juillet, Mes Frédéric Coffano et Thierry Ospital indiquaient que les deux femmes n’entendaient pas polémiquer et « porter des accusations ou anathèmes à l’encontre de quiconque », manifestant uniquement leur « volonté indéfectible de connaître les auteurs de cette mort troublante et violente, et ce dans le cadre d’une procédure loyale et objective ».

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