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À Brest, un lieu culturel autogéré, occupé depuis 2015, évacué par la police, la gendarmerie et le RAID.

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Sur demande de la mairie de Brest, qui est intervenue à la « suite [d’]une décision de justice », les forces de l’ordre sont intervenues jeudi 27 juillet au matin dans le centre-ville pour reprendre le contrôle d’un lieu culturel autogéré, actif depuis huit ans, a fait savoir la préfecture du Finistère dans un communiqué. L’opération a mobilisé des policiers du commissariat de Brest renforcés par des escadrons de gendarmes et des policiers du RAID, précise-t-elle.

Cette intervention a donné lieu à quelques incidents avec les défenseurs du lieu situé à proximité immédiate de la place Guérin, a constaté un correspondant de l’Agence France-Presse. Les forces de l’ordre ont fait usage de grenades de désencerclement et de grenades lacrymogènes, mais, toujours selon la préfecture, aucun blessé n’a été recensé.

Elles avaient en face d’elles une « centaine de manifestants grimés et organisés en mode black bloc qui ont cherché à empêcher l’accès au site », poursuit le communiqué, selon lequel « ces groupuscules d’extrême gauche(…) n’ont pas hésité à incendier les nombreuses barricades qu’ils avaient érigées près des habitations des résidents du quartier et en entourant le site de plusieurs bonbonnes de gaz ».

« L’ensemble des constructions, qui avaient été illégalement construites au fil des années, » a été détruit. Dans l’après-midi, les forces de l’ordre ont également fait évacuer « un squat d’un bâtiment, propriété de Brest Métropole Habitat, occupé par des militants de la ZAD de l’Avenir », ajoute la préfecture.

Echec de la médiation

Le lieu culturel, géré par un collectif, existait depuis 2015 et était installé sur une friche urbaine appartenant à la ville, où des animations culturelles ouvertes à tous se déroulaient régulièrement. Il restait fermé entre deux animations.

La ville avait lancé il y a environ un an une médiation avec le collectif, car elle souhaitait avoir des interlocuteurs clairement identifiés afin que soient respectées les normes de sécurité. Cette médiation n’a pas abouti, le collectif souhaitant poursuivre son action sans s’institutionnaliser.

A l’entrée du lieu était écrit : « Nous voulons rester indépendants de toute institution officielle. » Dans un communiqué, la ville de Brest a justifié l’intervention des forces de l’ordre par la nécessité de reprendre le contrôle d’« un terrain occupé proposant des activités en dehors de toutes règles de sécurité et de tout cadre légal ».

« L’intervention de ce matin vient en conclusion du refus de dialoguer du collectif (…) et du refus des préalables impératifs pour la sécurité des personnes fréquentant ce lieu », selon le texte. « Pour autant, les élus entendent poursuivre la concertation avec l’ensemble des parties prenantes et acteurs du quartier (…) pour le devenir de ce site », ajoute le communiqué de la mairie.

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Brest ne cède pas aux ­sirènes de la police municipale

Le Monde avec AFP

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