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« Un Poutine affaibli représente un danger accru », estime le chef de la diplomatie européenne

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La réforme de l’UE en vue de l’intégration de l’Ukraine, selon Charles Michel

L’Union européenne (UE) doit se préparer à l’entrée de l’Ukraine et aborder la question sensible des réformes à entreprendre pour être en mesure d’intégrer ce pays, puissance agricole, prévient Charles Michel, président du Conseil européen, dans une interview à l’Agence France-Presse (AFP) avant l’ouverture d’un sommet des Vingt-Sept à Bruxelles.

“Mais nous ne devons pas attendre le dernier moment si, en décembre, le rapport de la Commission européenne recommande d’ouvrir les négociations d’adhésion avec l’Ukraine, souligne-t-il. Nous devons dire comment nous finançons et organisons la solidarité financière et éviter de découvrir que nous avons un problème d’absorption.”

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui participera jeudi en visioconférence aux discussions avec les dirigeants européens, réclame l’ouverture des négociations d’adhésion dès la fin de l’année 2023. Cette décision nécessite l’approbation des 27 États membres de l’UE.

En juin 2022, l’UE a accordé à l’Ukraine le statut de candidat à l’adhésion dans un geste hautement symbolique à la suite de l’invasion du pays par la Russie. Neuf autres pays, dont la Serbie, le Kosovo, la Moldavie et la Turquie, sont en attente à la porte de l’UE.

Les candidats ont “des devoirs”, mais “les Vingt-Sept ne doivent pas fermer les yeux et prétendre qu’ils n’ont pas vu qu’eux aussi ont des devoirs”, insiste le président du Conseil. Si Charles Michel n’attend pas de décisions sur ce sujet lors de ce sommet de deux jours, il souhaite “lancer un processus” et “préparer les prochaines étapes”.

L’élargissement sera au cœur des discussions lors des sommets à Grenade en Espagne et à Bruxelles d’ici la fin de l’année, avec les recommandations de la Commission pour les demandes d’adhésion de l’Ukraine, de la Moldavie et des pays des Balkans occidentaux qui ont le statut de candidats. “Mon rôle est de mettre en place une méthode”, souligne le président du Conseil européen. “Si la Commission propose de démarrer les négociations, nous devons voir l’impact que cela aura sur la prise de décision, les politiques communes, les financements”, explique-t-il.

“L’Europe ne doit pas craindre le débat”, insiste-t-il, soulignant que l’élargissement “aura”[it] “un impact sur l’agriculture, la cohésion et le budget”. “Nous avons besoin d’un tableau précis des moyens disponibles, de savoir comment l’argent a été utilisé, quelles sont les réorientations nécessaires.”

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