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Plusieurs milliers de pommiers vandalisés dans un verger du Tarn, une enquête en cours

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Plusieurs milliers de pommiers ont été saccagés dans la nuit de jeudi 13 à vendredi 14 juillet dans le verger d’un agriculteur du Tarn en conflit avec des organisations écologistes, a fait savoir le parquet de Castres. Aucune revendication n’a toutefois été formulée.

 

Le parquet de Castres a ouvert une enquête pour dégradations en réunion, estimant que l’ampleur des dégâts était telle qu’elle n’avait pas pu être réalisée par un seul individu. Les dégradations ont été observées sur trois hectares, selon la préfecture, tandis que le parquet précise qu’un comptage du nombre d’arbres concernés est en cours.

Le responsable de ce verger situé sur la commune de Lavaur est en conflit avec des organisations écologistes locales depuis environ deux ans : en avril 2021, il avait allumé des feux de braseros pour protéger ses arbres du gel et les fumées avaient intoxiqué une vingtaine de riverains, entraînant une mobilisation et une plainte du maire, Bernard Carayon (Les Républicains).

Condamnation « ferme » de cet acte

Samedi 1er juillet, un rassemblement avait à nouveau eu lieu à Lavaur à l’appel du collectif Vaurais Nature Environnement pour dénoncer le déclassement de certaines parcelles bio du verger, estimant que le fruiticulteur revenait ainsi « au tout chimique ».

Le maire de Lavaur, Bernard Carayon, soutient que cette manifestation a « un lien direct » avec l’arrachage des greffons de pommiers. « On sait que ça vient d’une partie des manifestants », a-t-il assuré à l’Agence France-Presse, regrettant « une obsession des militants écolos radicaux depuis un an contre ces vergers ».

Cette accusation a été reprise par le collectif Sauvons les fruits et légumes de France, qui rassemble des maraîchers et arboriculteurs. « Il est temps de faire payer à ces activistes écologistes chaque euro du préjudice subi », a jugé le collectif sur Twitter.

La préfecture « condamne fermement cet acte » mais ne fait pas de lien avec la manifestation qui eut lieu deux semaines auparavant, pas plus que le parquet de Castres, qui estime que les éléments « ne permettent pas de déterminer » si des militants écologistes en sont les auteurs.

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L’« écoterrorisme », une arme politique pour discréditer la radicalité écologiste

Le Monde avec AFP



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