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Lors du sommet Russie-Afrique, Vladimir Poutine rend hommage aux putschistes mais évite les sujets militaires.

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Le président du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, et le président russe Vladimir Poutine, lors du sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg, en Russie, le 27 juillet 2023.

C’était, à Saint-Pétersbourg les 27 et 28 juillet, l’ombre pesant sur les deux jours de rencontres russo-africaines, un peu plus d’un mois après l’échec de sa mystérieuse marche de “rébellion” vers Moscou les 23 et 24 juin. Quatre ans après une première édition où, à Sotchi en 2019, le patron des paramilitaires de Wagner était omniprésent dans les coulisses, Vladimir Poutine n’a, à Saint-Pétersbourg, ni prononcé le nom de la milice, ni évoqué le sort de son chef, Evgueni Prigojine, longtemps allié souterrain de la diplomatie de Moscou en Afrique.

Officiellement, les hommes de Wagner sont en exil en Biélorussie, même si plus de 2 000 d’entre eux sont encore déployés au Mali et en Centrafrique. Evgueni Prigojine, lui, a disparu des radars. Mais l’oligarque aux multiples visages et activités qui, dans une vidéo le 19 juillet, a appelé ses troupes à rassembler leurs forces pour “un nouveau voyage en Afrique”, aurait bel et bien fait le déplacement à Saint-Pétersbourg. Sur les réseaux sociaux a circulé une photo de lui en train de serrer la main d’un dignitaire centrafricain au pied d’un escalier du luxueux grand hôtel de Saint-Pétersbourg. Un cliché dont la date est impossible à vérifier…

A la veille du sommet, le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov s’était montré rassurant auprès des pays africains dépendants des activités des paramilitaires de Wagner. “Leur travail se poursuivra, bien sûr”, avait insisté le chef de la diplomatie russe que Vladimir Poutine avait envoyé effectuer trois longs voyages sur le continent pour préparer le rendez-vous de Saint-Pétersbourg. L’insurrection avortée d’Evgueni Prigojine “n’affectera pas les relations avec nos partenaires et amis africains”, ne cesse-t-il depuis de répéter. Mais, s’il a fait une allusion aux dossiers militaires à la tribune, Vladimir Poutine n’a lui-même rien dit sur la poursuite des activités de Wagner en Afrique.

Promesses alimentaires et universitaires

Publiquement, les questions de sécurité et les projets du complexe militaro-industriel, au cœur pourtant de la relance des relations diplomatiques et économiques entre Moscou et les ex-partenaires africains de l’époque soviétique, sont apparus au second plan des discours du chef du Kremlin. Après les livraisons gratuites de céréales russes pour compenser la suspension de l’accord sur les céréales ukrainiennes. Et après une longue liste d’autres promesses : envoi de technologies pour aider l’agriculture locale à se développer, invitation aux jeunes Africains à venir participer à un festival de la jeunesse à Sotchi en mars prochain, accueil de plus de 35 000 étudiants en Russie, ouverture en Afrique de filiales d’universités russes…

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