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L’Iran paralysé pendant deux jours par une vague de chaleur sans précédent

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Un chauffeur de taxi iranien s’asperge d’eau pendant la vague de chaleur à Téhéran (Iran), le 2 août 2023.

La République islamique d’Iran a déclaré pour la première fois l’arrêt quasi-total du pays, mercredi 2 et jeudi 3 août, en raison d’une vague de chaleur sans précédent. Pendant deux jours, banques, écoles, universités, administrations publiques et certaines sociétés privées resteront fermées. Dans de nombreuses régions, la température connaît depuis le début de juillet une augmentation sans précédent, notamment dans le sud du pays, où elle a dépassé la barre des 50 °C.

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Climat : la planète bat des records de chaleur

“Compte tenu de la chaleur sans précédent des prochains jours et pour protéger la santé publique, le gouvernement a accepté la proposition du ministère de la santé de déclarer mercredi et jeudi fériés dans tout le pays”, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Ali Bahadori Jahromi dans un message sur Twitter, le 1er août. Selon les autorités iraniennes, le nombre de visites dans les centres médicaux en Iran a triplé en raison de cette vague de chaleur. Les services d’urgence dans de nombreuses villes du pays sont en état d’alerte depuis quelques jours.

Malgré les déclarations officielles, qui expliquent que la vague de chaleur serait à l’origine des fermetures, de nombreux éléments font penser que cette décision serait liée à la pénurie d’électricité dans le pays. Ce que le quotidien iranien Payame Ma, citant “une source bien informée”, confirme dans son édition du 1er août. “En plus de l’augmentation des températures, la chute de la production d’électricité est à l’origine de la décision de mettre en arrêt le pays”, peut-on lire dans cette publication. Le quotidien cite également l’exemple de deux centrales électriques, Karoun 3 et 4, situées dans l’ouest du pays, qui, à cause d’une pression très forte, notamment en raison d’un recours accru à la climatisation dans le pays, ont été déconnectées du réseau.

Coupures de courant et d’eau

En Iran, le très mauvais état des infrastructures, usées et défaillantes, a entraîné, notamment cette année, l’arrêt fréquent des activités des centrales électriques. Des coupures de courant et d’eau sont signalées, parfois pendant une dizaine d’heures d’affilée, à Téhéran et dans d’autres villes, depuis le mois de juin.

De son côté, le directeur du groupe de réflexion sur l’eau des Nations unies, Kaveh Madani, voit dans la décision de Téhéran de mettre le pays en arrêt quasi-total une mauvaise gestion des ressources par la République islamique d’Iran, car l’électricité du pays est avant tout produite par les centrales thermiques et hydroélectriques.

“Même si vous avez construit cent barrages, sans une bonne gestion, il y aura un manque d’eau”, écrit-il sur son compte Twitter. “La faillite des réserves en eau, la pénurie d’électricité et de gaz [alors que l’Iran possède les deuxièmes réserves mondiales de gaz naturel] ne se résolvent pas par les arrêts et les fermetures”, poursuit l’homme qui, auparavant, a été l’adjoint de l’Organisation iranienne de protection de l’environnement sous l’ancien président Hassan Rohani (2013-2021). Kaveh Madani a été contraint de démissionner en 2018 et de quitter l’Iran sous la pression des services secrets, aux mains des plus durs.

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