Connect with us

Francais

Les enjeux d’un scrutin où Les Républicains sont les grands favoris : les perspectives.

[ad_1]

La tribune du président du Sénat, à Paris, le 16 mars 2023. Gérard Larcher (Les Républicains) est président du Sénat depuis 2008.

Pour le Sénat qui évolue sous la domination de la droite depuis le début de la Ve République – à l’exception d’une parenthèse socialiste de trois ans entre 2011 et 2014 –, les élections prévues dimanche 24 septembre ne bouleverseront probablement pas les grands équilibres. Si l’Hémicycle sera renouvelé de moitié comme tous les trois ans, l’issue du scrutin sénatorial ne fait guère de doute : Les Républicains (LR), avec leurs alliés centristes, conserveront sans doute la majorité absolue au Palais du Luxembourg. Et comme ils en ont pris l’habitude désormais, les sénateurs éliront dans la foulée l’élu (LR) des Yvelines, Gérard Larcher, à la présidence de l’institution, pour la cinquième fois depuis 2008.

A l’occasion de cette élection au suffrage universel indirect, 79 000 grands électeurs – dont 95 % d’entre eux sont désignés par les conseils municipaux – vont élire 170 sénateurs dans 42 départements métropolitains et d’outre-mer dont Paris ainsi qu’à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Nouvelle-Calédonie et dans six des douze territoires pour les Français établis hors de France. Si le mode de scrutin diffère selon la taille du département – scrutin majoritaire à deux tours ou proportionnelle –, la droite va une nouvelle fois profiter d’un corps électoral stable du fait de son maillage territorial important après sa victoire aux élections municipales de 2020.

« Il ne peut pas y avoir de grandes embardées », anticipe Bruno Retailleau, le président du groupe LR au Sénat, qui devrait conserver, à quelques sièges près, autour de 145 élus. « Le prisme de cette élection est essentiellement local, explique Jean-Jacques Urvoas, professeur de droit public à l’université de Brest et ancien ministre de la justice. Les maires et leur conseil municipal reçoivent tout le monde pendant la campagne. Et ils attendent des retours sur investissement de la part des sénateurs : qu’est-ce que vous allez faire pour notre territoire ? »

Lire aussi : Elections sénatoriales : à quoi sert le Sénat ?

A Féchain, dans le Nord, le maire divers gauche, Alain Wallart, se débat depuis des années avec l’administration des Bâtiments de France pour pouvoir rénover l’école municipale. La proximité d’un roc de 7 tonnes, qui servait de polissoir au néolithique, impose des règles d’urbanisme très strictes qui contrecarrent les projets de l’élu. « Personnellement, je voterai pour le sénateur qui m’a beaucoup aidé au sujet de ces soucis, explique-t-il. Cela me paraît évident. »

Profiter de la défiance contre Macron

Dans un scrutin où les relations interpersonnelles entre les élus locaux et les candidats sont au moins aussi importantes que l’étiquette politique, les postulants de la majorité sénatoriale s’attachent à faire vivre une campagne loin de la scène nationale et de ses vicissitudes. « Tout l’enjeu de la majorité sénatoriale, c’est de dire que c’est une élection locale. Mais il faut remettre dans cette élection un enjeu national », estime le président du groupe écologiste au Sénat, Guillaume Gontard.

Il vous reste 73.88% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

[ad_2]

Continue Reading
Advertisement
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Copyright © 2019 - Le Collectif BI-TON