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Les électeurs de droite comme de gauche se mobilisent dans les bureaux de vote

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Des électeurs dans un bureau de vote de Pampelune (Navarre), en Espagne, le 23 juillet 2023.

Il est 10 h 30 à Valdemorillo, ce dimanche 23 juillet et le thermomètre dépasse déjà les 30 degrés devant le pavillon des sports où votent les habitants de cette commune de 12 000 habitants, située à 40 kilomètres de Madrid. “Il fait trop chaud et je devrais être à la plage”, se plaint Mari-Luz, coiffeuse de 51 ans, qui vient de voter pour le Parti populaire (PP, conservateurs). Près de 37,5 millions d’électeurs sont appelés aux urnes, ce dimanche, pour élire leurs députés et sénateurs. Et le PP, mené par le Galicien Alberto Nuñez Feijoo, est donné favori du scrutin, devant le Parti socialiste (PSOE), mené par le président du gouvernement sortant, Pedro Sanchez. A 14 heures, la participation avait atteint 40,45 %, soit deux points et demi de plus qu’en 2019. Et 2,6 millions d’électeurs ont voté par courrier (+ 160 %).

Comme beaucoup d’électeurs, de droite comme de gauche, Mari-Luz considère ces élections comme “cruciales”.Je ne suis pas à l’aise avec le gouvernement actuel, il ne me représente pas. Les accords des socialistes avec les indépendantistes [catalans et basques] et Podemos [la gauche radicale] ne me plaisent pas“, dit-elle.“Et puis, il a peut-être augmenté le salaire minimum, mais les prix ont tellement grimpé que j’ai de moins en moins de pouvoir d’achat.”Il ne pouvait pas faire pire”, insiste Francisco, 54 ans, technicien en télécommunications.Il a divisé les Espagnols et provoqué un affrontement comme jamais, en blanchissant des terroristes et des sécessionnistes. “Je veux virer Sanchez, il n’aurait jamais dû gouverner avec ceux qui n’aiment pas l’Espagne”, ajoute Juan Miguel, retraité de 65 ans. Lui a voté pour le parti d’extrême droite Vox, qui pourrait jouer les faiseurs de roi.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Espagne : Vox, le parti d’extrême droite au centre du jeu lors des élections législatives anticipées

Car le prochain gouvernement espagnol se jouera probablement davantage en fonction des alliés que chacun de ces deux candidats saura trouver, que sur leur propre résultat. Si le PSOE aspire à rééditer une coalition avec la gauche radicale, qui ne manquerait pas d’avoir de nouveau besoin du soutien des indépendantistes basques et catalans, le PP lui n’écarte pas de gouverner avec le parti d’extrême droite Vox, au discours antiféministe, anti-immigration et ultranationaliste. Il le fait déjà dans de nombreuses villes et régions, comme à Valdemorillo, où une coalition entre le Parti populaire et Vox a pris les rênes de la ville en juin.

La crainte d’un recul en matière de droits

A peine commencé, leur mandat a été entaché par une vive controverse : la suppression du programme culturel de l’automne d’une adaptation théâtrale du roman Orlando, de Virginia Woolf, une œuvre féministe qui interroge sur le genre et l’identité. La compagnie théâtrale Teatro Defondo a dénoncé la “censure” imposée par la mairie, qui a allégué des questions budgétaires. Mais pour la gauche, l’affaire est devenue le symbole du recul en matière de droits que supposerait l’avènement d’un gouvernement“des droites”.

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