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Léon Marchand, the chief gold panner of French swimming

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Avec des si, on mettrait les Jeux de Paris en bouteille et on rangerait Léon Marchand parmi les grands crus. La route est encore longue avant de voir sur le toit de l’Olympe le Toulousain, dont le dossard porte l’étiquette « futur champion olympique », dans l’une des disciplines reines de la grand-messe planétaire. Mais à un an du rendez-vous dont il pourrait être l’un des héros, le nageur français a décroché, à 21 ans, l’or sur le 400 m 4 nages, dimanche 23 juillet, aux Mondiaux de Fukuoka (Japon), en pulvérisant le record de la légende américaine Michael Phelps, qui remontait aux Jeux de Pékin en 2008 (4 min 02 s 50, contre 4 min 03 s 84 pour l’ancien nageur de Baltimore).

Lire aussi : Mondiaux de natation : Léon Marchand remporte l’or sur 400 m 4 nages et efface le record du monde de Michael Phelps

La belle histoire a commencé sur les bords de la Garonne, mais c’est sur les rives du Danube qu’elle s’étale aux yeux du monde entier. En juin 2022, une brindille de 20 ans en maillot de bain éclabousse de son talent la Duna Arena de Budapest. Regard bleu piscine, sourire contagieux sous des pommettes juvéniles, Léon Marchand repart des Mondiaux hongrois avec trois médailles autour du cou : l’or sur 400 mètres 4 nages et 200 mètres 4 nages, l’argent sur 200 mètres papillon. Depuis, les épaules se sont épaissies, le statut aussi.

Léon Marchand n’a pas toujours été le plus fort ni celui qui aimante tous les regards. Au contraire, « jusqu’à 13-14 ans, il était un peu plus petit et plus fin par rapport aux garçons de son âge, et plutôt discret et réservé », se souvient Nicolas Castel, qui a d’abord été son éducateur sportif, puis son entraîneur aux Dauphins du TOEC, institution séculaire de la Ville Rose.

Léon Marchand se prépare pour sa demi-finale du 200 mètres 4 nages des championnats du monde à Budapest (Hongrie), le 21 juin 2022.

A l’entrée de la piscine Alfred-Nakache, sur l’île du Ramier, où trône le Stadium, l’antre du Toulouse FC, une photo immortalise un autre membre de la famille Marchand, déployant ses ailes en papillon. Xavier, le père, a été vice-champion d’Europe (1997) et vice-champion du monde (1998), finaliste aux JO d’Atlanta (1996) et de Sydney (2000) sur 200 mètres 4 nages. Léon est tombé dans la marmite chlorée dès le berceau, ou presque. Sa mère, Céline Bonnet, spécialiste du 4 nages et du dos, a participé aux JO de 1992 à Barcelone. L’oncle Christophe, frère de Xavier, a lui aussi écumé les bassins.

A la conquête de l’Ouest américain

A 3 ans, l’héritier fait ses premières brasses dans le club aux couleurs vert et blanc. « Là, ça n’a pas été très concluant », euphémise Xavier Marchand. Le petit Léon a froid et, surtout, il s’ennuie. Il troque le bonnet de bain contre un judogi puis un ballon de rugby, sans grande conviction, avant de reprendre le chemin de la piscine, à 7 ans. Pendant longtemps, il nage sans combinaison, faute d’en trouver une à sa taille, mais le deuxième essai ne va pas tarder à être transformé.

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