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Le policier marseillais de la BAC incarcéré reconnaît un tir de LBD, demande de maintien en détention

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L’entrée du tribunal d’Aix-en-Provence le 3 août 2023, alors que la cour d’appel examine l’appel concernant la détention provisoire d’un policier soupçonné d’avoir battu un homme de 22 ans dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 juillet à Marseille.

Jeudi 3 août, le policier de la BAC Sud Nuit de Marseille qui a été placé en détention provisoire dans une affaire de violences sur un jeune homme, Hedi R., a admis un tir de lanceur de balles de défense (LBD), lors d’une audition devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence.

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Tee-shirt blanc, crâne rasé, ce policier qui a quatorze ans d’ancienneté à la brigade anticriminalité (BAC), a souhaité faire des déclarations spontanées à son arrivée dans le box, alors que la justice doit décider de son maintien ou non en détention provisoire : « Je souhaite m’expliquer sur les faits. »

« Consigne de rétablir l’ordre »

Il décrit la scène, qui s’est déroulée dans la nuit du 1er au 2 juillet à Marseille, alors théâtre d’émeutes : « Nous avions reçu la consigne de rétablir l’ordre » et « j’ai vu deux individus “capuchés” » avec « plusieurs mouvements dont je ne pouvais pas déterminer la nature, laissant penser qu’une altercation était en cours ». Il raconte avoir vu un individu sortir de la pénombre et pense qu’il est porteur d’un projectile. C’est à ce moment-là qu’il a « pris la décision de faire usage de LBD à une reprise », a déclaré le policier. Mais « est-ce que ce tir a impacté Hedi ? », s’est demandé ensuite son avocat, Me Pierre Gassend. « Rien ne [le] prouve », assure-t-il. Le policier insiste : « J’ai vu que tout le monde était debout » et « évidemment que si une personne avait été inconsciente au sol ou présentant des blessures graves, elle aurait été immédiatement prise en charge ».

« Vive l’incarcération si elle permet aux gens de réfléchir et de dire enfin la vérité », a ironisé de son côté Me Jacques-Antoine Preziosi, l’avocat d’Hedi. Compte tenu de sa grande fatigue, le jeune homme n’était pas présent. Jusqu’à présent, les quatre policiers mis en examen dans ce dossier étaient dans « une extrême minimisation de ce qu’il s’est passé », avait souligné le président en début d’audience.

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