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Le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour homicides involontaires.

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Sur les lieux de l’incendie de Wintzenhein, dans le Haut-Rhin, le 10 août 2023.

Une enquête préliminaire a été ouverte, vendredi 11 août, par le parquet de Paris afin de “déterminer les causes précises de l’incendie” d’un gîte qui a causé la mort de onze personnes mercredi à Wintzenheim, dans le Haut-Rhin, ainsi que “les éventuelles responsabilités pénales”. “Les premières investigations ont conduit à s’interroger sur les conditions matérielles et juridiques de sécurité du bâtiment hébergeant les vacanciers”, écrivent dans un communiqué commun les parquets de Paris et de Colmar. Ce dernier, qui avait ouvert une enquête après l’incendie meurtrier annonce ainsi se dessaisir au profit de celui de Paris.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés A Wintzenheim, après la mort de onze personnes dans l’incendie d’un gîte, le recueillement et les questions

“Au regard du nombre de victimes réparties sur le territoire national et de l’ampleur des investigations à venir, la saisine du pôle des accidents collectifs du parquet de Paris a été sollicitée par le parquet de Colmar”, précise le communiqué commun. L’enquête repose sur les chefs d’“homicides et blessures involontaires aggravées”.

Mercredi, les pompiers ont dû lutter contre un “embrasement généralisé” du bâtiment. Arrivés en moins d’un quart d’heure, vers 6 h 45, ils n’ont rien pu faire pour venir en aide aux vacanciers installés pour la nuit dans les étages du bâtiment. Au total, vingt-huit personnes se trouvaient dans le bâtiment, dont dix-sept ont pu sortir à temps, selon la préfecture du Haut-Rhin. Les treize pensionnaires logés au rez-de-chaussée par Idoine, une association de Besançon, ont été rapatriés indemnes en Franche-Comté.

Onze personnes parmi les résidents logés dans les étages, dont dix adultes souffrant de handicaps mentaux légers, ont péri. Plusieurs d’entre eux dormaient sur une mezzanine qui s’est effondrée.

Pas de visite de la commission de sécurité

Le gîte de vacances n’était ni déclaré en mairie ni conforme aux normes de sécurité. Le bâtiment incendié, une ancienne grange rénovée il y a quelques années, n’avait “aucune autorisation” pour son activité, a déclaré jeudi Daniel Leroy, adjoint au maire de la petite ville du Haut-Rhin. “Il n’avait pas fait non plus l’objet d’autorisations de travaux pour pouvoir accueillir des personnes handicapées“, a-t-il rapporté.

De son côté, Nathalie Kielwasser, vice-procureure de la République de Colmar, a souligné que la structure n’avait pas reçu la visite de la commission de sécurité. “Si vous voulez conduire une voiture, il faut un permis ; si vous voulez héberger du monde, il faut le passage de cette commission“, avait-elle expliqué à l’Agence France-Presse (AFP). Cette commission “donne des préconisations sur la capacité d’accueil” et impose un certain nombre de règles.

Il faut “corréler juridiquement la raison du sinistre (…). Est-ce que cela a un lien avec les règles de sécurité ? Je n’ai pas le retour des investigations criminelles pour le moment“, a ajouté la magistrate. La propriétaire des lieux n’a pas été placée en garde à vue.

Le président d’Oxygène vacances adaptées, qui a organisé le séjour, “a été entendu” mercredi par les enquêteurs après s’être rendu sur les lieux “immédiatement après qu’il a eu connaissance du drame“, a précisé l’avocat de la société, Alain Jakubowicz.

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La ministre chargée des personnes handicapées, Fadila Khattabi, a évoqué jeudi “un drame inqualifiable” lors d’un déplacement en Lorraine pour rencontrer les familles de victimes, dont la plupart venaient de Moselle et de Meurthe-et-Moselle.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Incendie d’un gîte en Alsace : après le drame, le respect des normes de sécurité en question

Le Monde

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