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“Le Monde des livres” esquisse les principales tendances

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Ah voilà qu’elle revient, teintée d’espoir et de fébrilité, la rentrée littéraire, dans un contexte général mouvementé, marqué par l’inflation et un prix du papier toujours élevé. Pèsent également les inquiétudes liées au risque de concentration dans l’édition: pour racheter Hachette, Vivendi, contrôlé par Vincent Bolloré, doit se séparer d’Editis, en passe d’être racheté par le Tchèque Daniel Kretinsky, par ailleurs premier actionnaire de la Fnac et actionnaire indirect du Monde.

Selon le magazine professionnel Livres Hebdo, le nombre de publications recule de 5 % par rapport à l’an dernier. Entre août et octobre paraîtront 466 romans français et étrangers. Sur les 321 romans français, 74 sont des premiers romans (pour 90 en 2022), un chiffre qui n’avait pas été aussi faible depuis 2012.

Comme chaque année, la rentrée compte des auteurs particulièrement attendus. Amélie Nothomb fait du vol des oiseaux une métaphore de l’écriture (Psychopompe, Albin Michel) ; Eric Reinhardt dresse le portrait d’une femme abîmée (Sarah, Susanne et l’écrivain, Gallimard) ; Mathias Enard dissèque la façon dont la guerre s’insinue dans les consciences (Déserter, Actes Sud) ; Laurent Binet signe un roman historique épistolaire (Perspective(s), Grasset) ; Pascal Quignard explore un passé en mouvement dans Les Heures heureuses (Albin Michel), douzième tome de son cycle Dernier Royaume ; Patrick Deville bâtit une fresque indienne (Samsara, Seuil) ; Sorj Chalandon relate l’évasion d’un jeune homme d’un centre d’éducation fermé (L’Enragé, Grasset) ; Thomas B. Reverdy décrit une révolte dans un lycée de banlieue (Le Grand Secours, Flammarion) ; Carole Fives raconte une mort programmée (Le Jour et l’Heure, JC Lattès)…

L'écrivaine sud-coréenne Han Kang, en 2017.

Parmi les 145 écrivains traduits, on peut citer Salman Rushdie, qui imagine une ville où femmes et hommes sont égaux (La Cité de la victoire, Actes Sud) ; Louise Erdrich, qui campe une Amérindienne se réinventant après sa sortie de prison (La Sentence, Albin Michel) ; Joyce Maynard, qui donne une troisième chance à son héroïne (L’Hôtel des Oiseaux, Philippe Rey) ; Zeruya Shalev, qui entremêle les histoires collective et intime de la société israélienne (Stupeur, Gallimard) ; Wole Soyinka, qui décrit le vol d’organes et la corruption au Nigeria (Chroniques du pays des gens les plus heureux du monde, Seuil) ; Han Kang, qui rappelle un terrible massacre de civils durant la guerre de Corée (Impossibles adieux, Grasset) ; Karl Ove Knausgaard, qui fait d’une catastrophe stellaire un accélérateur de destin (L’Étoile du matin, Denoël)…

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