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le mercure toujours au plus haut dans l’hémisphère Nord, la Grèce lutte contre les incendies

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Une modeste demeure au cœur d’une forêt incendiée à Mandra, à l’ouest d’Athènes, en Grèce, le mercredi 19 juillet 2023. THANASSIS STAVRAKIS / AP L’hémisphère Nord subira à nouveau, jeudi 20 juillet, une chaleur extrême dans plusieurs régions, parfois accompagnée de violents incendies comme en Grèce. Ces canicules exercent une “pression accrue” sur les systèmes de santé, a déclaré avec inquiétude le chef de l’Organisation mondiale de la santé, en “frappant de plein fouet les personnes les moins aptes à gérer les conséquences, telles que les personnes âgées, les nourrissons et les enfants, ainsi que les pauvres et les sans-abri.” Selon le service européen Copernicus sur le changement climatique, les quinze premiers jours du mois de juillet ont été les quinze jours les plus chauds jamais enregistrés, et le mois de juillet est en passe de devenir, au niveau mondial, le mois de juillet le plus chaud de l’histoire. En France, neuf départements du Sud-Est restent en vigilance orange canicule selon Météo-France, jeudi: l’Hérault, le Gard, les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence, le Var, les Alpes-Maritimes, la Haute-Corse et la Corse-du-Sud. À 5 h 30, on enregistrait déjà 28 °C à Cogolin (Var), 25 °C à Marignane (Bouches-du-Rhône), ou 23 °C à Nîmes (Gard). Dans ces départements, “les températures dépasseront encore souvent les 35 °C, atteignant souvent les 36-38 °C”, prévient le service météorologique, ajoutant que les températures nocturnes “resteront très élevées, avec des minimales souvent comprises entre 22 et 26 °C”. “Les températures que nous vivons en ce moment ne sont pas des températures normales”, mais “la preuve de ce dérèglement du climat qui malheureusement s’accélère”, a réaffirmé mardi le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, sur RMC. Lire aussi: A partir de quelles températures peut-on parler de canicule dans chaque département? Ailleurs en Europe, des centaines de pompiers luttent toujours contre des feux de forêt, jeudi, en Grèce. Les incendies à l’ouest d’Athènes se sont calmés, tandis qu’ils continuent de faire rage sur l’île de Rhodes, située au sud-est du pays, en mer Egée. Les températures resteront très élevées de jeudi à dimanche avec des pointes à 43 °C attendues dans le centre du pays. Tous les sites archéologiques de Grèce, dont l’Acropole d’Athènes, resteront fermés de jeudi à dimanche durant les heures les plus chaudes de la journée – de midi à 17 h 30 – en raison d’un nouvel épisode caniculaire, a annoncé le ministère de la culture grec. Par ailleurs, en raison d’un arrêt de travail des gardiens de l’Acropole déjà annoncé, celle-ci restera fermée jusqu’à la fin de la journée de jeudi à dimanche. Le premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, a appelé jeudi à “une vigilance absolue (…) car les moments difficiles ne sont pas passés”. “Nous faisons face à une nouvelle canicule” et “à un éventuel renforcement de vents” qui ont provoqué depuis lundi plusieurs violents incendies autour d’Athènes, a prévenu le chef de gouvernement en visite au ministère de l’environnement. Vingt villes d’Italie sont en alerte rouge, de Bolzano au pied des Alpes à Palerme en Sicile, mais aussi Venise, Bologne, Florence, Rome, Naples ou Cagliari en Sardaigne. À Rome, le mercure a atteint les 40 °C, à peine moins que le record local de 40,5 °C datant d’août 2007. Mardi en début d’après-midi, la température la plus élevée relevée en Italie – qui détient le record de chaleur pour l’Europe continentale avec 48,8 °C en Sicile le 11 août 2021 – était de 44 °C à Raguse, dans cette même région. Lire l’analyse: Article réservé à nos abonnés Face à la canicule, l’inaction du gouvernement italien. Le sud et le nord-est de l’Espagne sont également écrasés par la chaleur. Selon l’Agence météorologique espagnole (Aemet), les températures ont atteint 45,3 °C à Figueres, en Catalogne (Nord-Est), et 43,7 °C dans les îles Baléares. Selon des relevés réalisés par l’Aemet sur l’ensemble des zones côtières espagnoles, la température de l’eau en bord de mer a atteint mi-juillet 24,6 °C en moyenne dans le pays, soit 2,2 °C de plus que la normale de saison. Ce chiffre dépasse “largement” les précédents records de 2015 (24 °C) et 2022 (23,7 °C) et “n’a pas de précédent” pour cette période de l’année depuis le début des relevés en 1940, souligne l’Aemet. Lire aussi: Comment sont établis les records de température? En Amérique du Nord, les services météorologiques aux États-Unis observent une vague de chaleur “oppressante” dans le Sud. Phoenix, la capitale de l’Arizona, a battu un record avec son 19e jour consécutif de températures supérieures ou égales à 43,3 °C. Ces conditions ont favorisé plusieurs feux très violents en Californie, entraînant des évacuations d’habitants. Le plus important, Rabbit Fire, a brûlé quelque 3 200 hectares. Au Canada, plus de onze millions d’hectares ont déjà été ravagés par les flammes cette année, avec 885 feux toujours actifs, dont 566 sont considérés comme hors de contrôle, selon le Centre interservices des feux de forêt du Canada. En Asie, le Japon a émis des alertes aux coups de chaleur pour trente-deux de ses quarante-sept préfectures, qui connaissent des températures proches du record absolu de 41,1 °C atteint en 2018. La Chine a établi dimanche un nouveau record pour la mi-juillet, avec 52,2 °C dans la région aride du Xinjiang (Ouest). Pékin a battu mardi un record vieux de vingt-trois ans avec vingt-sept jours consécutifs de températures supérieures à 35 °C. Le Monde avec l’AFP

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