Le manque de sanction envers l’Anglais Owen Farrell suscite une vague d’indignation.
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L’Angleterre respire, mais une partie du monde du rugby se met en colère. Mardi 15 août, une décision – aussi attendue en Angleterre que le couronnement de Charles III – était rendue par une commission de discipline indépendante. Owen Farrell, la star du XV de la Rose, capitaine et ouvreur, était dans son viseur. Lors de la victoire de l’équipe contre les Gallois (19-17), lors d’un match-test le samedi 12 août, celui qui est également le numéro 10 des Saracens dans le championnat anglais s’est rendu coupable d’un plaquage à l’épaule sur Taine Basham, et a été exclu par la suite.
Ce geste n’est pas nouveau pour Farrell, qui compte déjà à son actif une charge en retard (non sanctionnée) sur le Sud-africain André Esterhuizen en 2018, et une exclusion pour un plaquage à l’épaule (encore une fois) sur l’Anglais Charlie Atkinson, deux ans plus tard. Récidiviste, la tête brûlée du rugby anglais risquait donc gros avant la Coupe du monde (8 septembre au 28 octobre) et encourait une suspension pouvant aller jusqu’à six semaines.
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Finalement… l’ouvreur n’a reçu aucune sanction. La commission a décidé d’annuler le carton rouge, estimant que le talonneur anglais Jamie George a poussé Taine Basham, entraînant un changement de trajectoire et pouvant servir de circonstance atténuante pour le plaquage de Farrell. L’Anglais pourra donc participer à la Coupe du monde, ainsi qu’aux prochains matchs-test de sa sélection, contre l’Irlande le samedi 19 août, puis les Fidji le week-end suivant.
“L’un des plus gros scandales”
Si le joueur peut se considérer chanceux, la décision est surprenante alors que de lourdes sanctions sont régulièrement distribuées après ce genre d’action. Sur X (anciennement Twitter), l’ancien All Black Steven Luatua (15 sélections) et l’ancien international argentin Agustin Pichot (71 sélections) ont tous deux qualifié cette absence de sanction de “blague”, tandis que le joueur toulousain Pita Ahki s’est montré beaucoup plus virulent.
“Ce gars a je ne sais combien de cartons rouges et s’en sort sans rien ? Comment? Putain, ça m’emmerde”, a fulminé le centre tongien de 30 ans sur le même réseau social, répondant ensuite “100 %” à un message décrivant la décision de la