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Le livre “Bien trop petit” interdit aux mineurs à la vente.

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La couverture du livre « Bien trop petit », de Manu Causse, aux Editions Thierry Magnier.

Publié en septembre 2022 et vendu à deux cents exemplaires, le livre Bien trop petit, signé par Manu Causse et édité, dans la collection « L’ardeur », par les Editions Thierry Magnier (une filiale d’Actes Sud), a été interdit à la vente aux mineurs le 17 juillet, par un arrêté du ministère de l’intérieur, a révélé la revue en ligne ActuaLitté.

Thierry Magnier a précisé au Monde : « Comme tous les titres de cette collection, Bien trop petit explore les questions de corps et de sexualité. Puisqu’il présente des scènes explicites, nous avons pris soin de faire figurer sur la quatrième de couverture une mention adressant ce livre à un lectorat averti, à partir de 15 ans. »

Dans ce roman, le héros de l’histoire, Grégoire, réalise, après des commentaires désobligeants de ses camarades, à la piscine, que la taille de son sexe n’est guère à son avantage. Il est persuadé que sa vie amoureuse et sexuelle est avortée avant même d’avoir commencé. Pour surmonter sa frustration, il écrit une fiction, les aventures du valeureux Max Egrogire et de la belle Chloé Rembrandt. Et rédige plusieurs passages de scènes d’amour consenti.

Deux poids deux mesures

« A l’heure où la consommation d’images pornographiques violentes et sexistes explose chez les plus jeunes, à l’heure où l’éducation à la sexualité peine à exister, il nous semble au contraire essentiel d’oser proposer à nos lecteurs et lectrices, des œuvres littéraires traitant avec soin et conviction de ces sujets cruciaux, affirme l’éditeur. Contrairement à ce qui est en accès libre sur Internet ou à certains genres, comme la “dark romance”, qui présentent des clichés sur la sexualité à la fois machistes et violents », ajoute-t-il. L’auteur, Manu Causse, s’agace dans Livres Hebdo, vendredi 21 juillet, du fait qu’il existe deux poids, deux mesures et ne comprend pas qu’un « manga [Goblin Slayer de Kumo Kagyu, a-t-il précisé au Monde] décrivant un viol sur dix pages de façon complaisante » soit accessible en grande surface. « Et lui n’est pas interdit ! », s’insurge-t-il.

La loi du 16 juillet 1949 s’applique aux publications destinées à la jeunesse et, selon l’article 2, elles « ne doivent comporter aucun contenu à caractère pornographique ». Contrairement au cinéma, où les films doivent être préalablement visés par une commission de censure avant leur projection en salle, dans l’édition, la censure peut s’exercer a posteriori, une fois l’ouvrage paru. Alertée habituellement par des associations de parents d’élèves – qui ne lisent apparemment ni « dark romance » ni mangas –, la commission de surveillance et de contrôle des publications destinées à l’enfance et à l’adolescence a donc été saisie.

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