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L’aspartame classé possible cancérogène par le CIRC

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L’aspartame, édulcorant utilisé depuis environ quarante ans dans de milliers de produits de consommation courante à travers le monde entier, a été déclaré “possiblement cancérigène”. Cette nouvelle, publiée le vendredi 14 juillet par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), l’agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) chargée d’identifier les causes du cancer, vient alimenter de manière décisive la controverse qui entoure ce produit chimique depuis plusieurs décennies.

L’aspartame, également connu sous le code “E951” sur les emballages des produits, rejoint ainsi le groupe “2B” dans la classification établie par le CIRC, aux côtés de 322 autres substances aux effets et origines tout aussi variées, telles que les contraceptifs progestatifs, l’essence, le chlordécone ou l’aloe vera. Cela correspond au troisième niveau de gravité, après les substances potentiellement cancérigènes, comme la viande rouge ou le glyphosate, et les substances classées comme cancérigènes pour l’humain, telles que l’alcool ou le tabac.

Concrètement, cela signifie que le niveau de preuves scientifiques n’est pas encore suffisant à ce stade pour qualifier définitivement l’aspartame d’agent cancérigène, mais que des signaux sérieux existent. Vingt-cinq experts indépendants ont examiné un ensemble de 1 300 études scientifiques publiées ces dernières années sur l’aspartame. Les études portant sur les mécanismes d’action de cette substance sur l’organisme ont identifié des preuves de stress oxydatif, d’inflammation chronique ou de carences nutritionnelles, mais n’ont pas été jugées concluantes quant à sa génotoxicité, c’est-à-dire sa capacité à provoquer des lésions irréversibles dans le génome.

Surrisque de cancer du foie établi

En ce qui concerne les expérimentations menées sur les animaux, plusieurs études, provenant notamment de l’Institut Ramazzini en Italie, ont démontré une augmentation des tumeurs chez les souris et les rats ayant consommé de fortes doses d’aspartame. Ces preuves ont été considérées comme “limitées” par les experts en raison de certains biais qu’ils estiment présents dans ces travaux.

Enfin, trois études épidémiologiques menées auprès de grandes cohortes en Europe et aux États-Unis ont établi un lien avec un surrisque de cancer du foie, plus particulièrement du carcinome hépatocellulaire, chez les consommateurs réguliers de boissons sucrées artificiellement. Une fois encore, le niveau de preuve a été jugé “limité” en raison d’un nombre insuffisant d’études. Mary Schubauer-Berigan, cheffe intérimaire du programme des monographies du CIRC, a commenté : “Il convient d’interpréter ces conclusions comme un appel à la communauté de chercheurs pour essayer d’élucider et de comprendre le risque cancérigène que peut ou ne peut pas représenter la consommation d’aspartame”.

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